les 24 ponts de la ville

à droite le dernier pont de la Saône, le viaduc du chemin de fer couplé au pont de la mulatière. Agrandir l'image

les 24 ponts de la ville

Les ponts de la Saône

La Saône est sinueuse sur les derniers kilomètres qui la séparent du Rhône, dans le nord de la ville, elle passe au travers du défilé de Pierre Scize, plus au sud, elle est adossée sur sa rive droite à la colline de Fourvière ce qui donne une atmosphère intime, surtout sur les passerelles qui contraste avec le caractère grandiose du Rhône.

Le passage entre les collines a depuis 150 ans excité les rêves des architectes, on peut voir un étonnant dessin aux archives municipales d'une ville écrasée par un immense pont qui n'a jamais été réalisé.

Les Lyonnais ont habité au bord de la Saône depuis le début de l'histoire de la ville. Il est très probable mais toujours pas prouvé que les romains aient installé un pont reliant la rive droite à l'île des Canabae ou se situaient de nombreux entrepôts.

L'emplacement le plus probable est celui qu'ont choisi les bâtisseurs du Xième siècle pour construire le pont de pierre dont vous pouvez voir une image à gauche, c'est à dire de la loge du Change à saint Nizier en utilisant un rocher qui surnageait au milieu de la Saône.

Dans les années 1630, on va créer deux nouveaux franchissements. Le pont de l'Archevêché et le pont saint Vincent. Si on a détruit le vieux pont pour des raisons de navigation, ces deux ponts ont été conservés puis reconstruits jusqu'à aujourd'hui sous le nom de Bonaparte et la Feuillée.

En 1744 les ponts de Serin et d'Ainay apparaissent.

Puis en 1848, il y a 13 ponts, autant qu'aujourd'hui.

Cent ans après, en 1944 tous ces ponts qui sont devenus vénérables sont dynamités par l'armée allemande en retraite. Seules les passerelles Saint Vincent et de l'Homme de la Roche échappent à la destruction. Ils seront tous reconstruits à l'exception du pont d'Ainay dont on voit bien l'emplacement en se promenant au bord de Saône.

La particularité des ponts lyonnais et surtout sur la Saône est le grand nombre de passerelles ouvertes aux seuls piétons. Pour l'agrément de la ville, on peut regretter la destruction du pont de pierre et de l'arche merveilleuse sur laquelle s'élevaient des maisons et qui fut le théâtre de fêtes jusqu'à la renaissance.

Tous les ponts de la Saône

Pont Bonaparte

Pont du Change

Pont Clemenceau ou pont Mouton

Passerelle Paul Couturier

Pont la Feuillée

Passerelle de l'Homme de la Roche

Pont de l'île Barbe

Pont Maréchal Juin

Pont Kitchener Marchand

Pont Koenig

Pont Mazaryk

Pont de la Mulatière

Passerelle du Palais de Justice

Passerelle Saint Georges (Paul Couturier)

Passerelle Saint Vincent

Pont Schuman

les ponts du Rhône

Grâce à la largeur et la rectitude du fleuve, chaque pont du Rhône offre une traversée majestueuse avec d'immenses perspectives sur la ville. Passer le Rhône à pied devient parfois rude en hiver quand la bise prenant son élan pour devenir mistral plus au sud nous gèle les oreilles.

Le plan lumière ayant éclairé tous les ponts, les traversées de nuit offrent des lumières magnifiques.

Le Rhône, beaucoup plus large, plus excentré et plus impétueux a été beaucoup plus difficile à traverser que la Saône.

La confrérie des pontifes a réalisé le pont Bénezet en Avignon et le pont saint Esprit avant de s'attaquer au pont de Lyon. Les deux piles qui soutiennent aujourd'hui notre pont de la Guille ont bientôt 900 ans. Il a fallu 375 ans pour finir de construire ce premier pont lyonnais sur le Rhône. Auparavant on traversait sur des ponts de bois qu'il fallait reconstruire régulièrement. La lenteur des travaux fut favorisée par le fait que le Rhône servait de frontière, la rive gauche étant d'abord d'empire puis du Dauphiné.

De 1771 à 1774 Morand dirigea la construction de son pont dont l'achèvement aura une importance déterminante pour le démarrage de l'urbanisation de la rive gauche.

En 1852, le rattachement de la Guillotière à Lyon, couplé aux progrès de la technique, entraîna la construction des ancêtres de nos 11 ponts actuels.

Malheureusement en 1944, comme pour la Saône, l'armée allemande dynamita tous les ponts du Rhône et seul le pont du chemin de fer résista à l'écroulement.

Ils ont tous été reconstruits, mais en 1954, le règne de la voiture paracheva l'oeuvre de la dynamite puisqu'on démantela entièrement le vieux pont de la Guillotière, trop archaïque pour son temps.

Ainsi avec le pont de Saône, deux des plus beaux ouvrages d'art de la ville ont été sacrifiés sur l'autel du modernisme.

Le pont Morand n'a pas été détruit à l'arrivée du métro, mais étrangement, le métro est passé dans le pont. Quelques années plus tard, la ligne D est passée en tunnel sous le pont de la Guillotière où la progression du tunnelier a été entravée par les piles du pont.

Au passage de l'an 2000, nous avons 11 possibilités de passer le Rhône dont la passerelle du collège réservée aux piétons.

Il y a le projet d'en construire une seconde entre la cité internationale et le parc de saint Clair ce qui permettra d'apprécier les berges du fleuve à un endroit où une petite lone subsiste.

Tous les ponts du Rhône

Pont Raymond Barre

Pont Winston Churchill

Passerelle du Collège

Pont De Lattre de Tassigny

Pont Gallieni

Pont de la Guillotière

Pont Lafayette

Pont Morand

Passerelle de la Paix

Pont Pasteur

Pont Poincaré

Pont de l'Université

Pont Wilson

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