Rue Vauban

Rue Vauban


Situation

  • La rue Vauban traverse une grande partie du sixième d'ouest en est, du quai Sarrail jusqu'après la voie de chemin de fer, rue Béranger, elle se prolonge par la rue de la Viabert jusqu'à Villeurbanne.

  • La circulation se fait depuis Villeurbanne sur une ou deux voies avec du stationnement des deux cotés sur la plus grande partie et des accès au parc Vendôme.

Architecture

  • Elle n'a pas vraiment de style, les constructions dépendant plutôt des rues qu'elle traverse soit une bonne quinzaine de tronçons différents.

  • Du quai à l'avenue de Saxe, à l'exception d'un ancien atelier automobile, ce sont de solides immeubles de pierre, deux à cinq étages. Ils sont bien décorés avec deux portraits d'enfants sculptés sous un chapiteau de la préfecture, les balcons rouges et la plaque dorée du consulat d'Algérie. Au n°6, le passage Coste va jusqu'au cours Lafayette.

  • Coté nord entre la rue Corneille et l'avenue de Saxe, les constructions sont plus simples avec une belle porte verte et une petite main. Le n°11 est daté de 1885.

  • Entre l'avenue de Saxe et la rue Vendôme, le dos du lycée Herriot est bien symétrique, avec deux ailes de pierres, deux portes aux belles dorures, deux gouttières en forme de poisson. Entre les deux, on a monté une façade moderne. En face, deux bâtiments réunis par un mur laissent voir une large cour.

  • Entre les rues de Vendôme et Créqui, coté sud, l'école Ozanam est en voie d'achèvement avec des plaques de pierre et de petites ouvertures. Coté nord, c'est une résidence à proéminences verticales rondes ou rectangulaires qui a englobé le n°55 déjà construit depuis les années 1950.

  • Entre les rues Duguesclin et Dussaussoy, on passe entre deux flancs de béton d'une douzaine d'étages.

  • Entre les rues Dussaussoy et Garibaldi, il reste des maisons du 19e siècle, prisées des hirondelles, trois à cinq étages avec un beau portail et des ferronneries au n°81. Coté sud, c'est une résidence des années 1970, avec une belle ouverture pour les piétons vers la place de l'Europe.

  • Entre les rues Garibaldi et Barrier, ce sont des immeubles d'après 1950, rectangulaires avec des bureaux sans étages devant coté nord. Un passage permet de rejoindre la rue Amédée Bonnet.

  • Entre les rues Barrier et Tête d'Or, deux grosses résidences modernes sont construites en U autour de jardins sur des garages.

  • Entre les rues Tête d'Or et Masséna, coté nord, une résidence avec des avancées vitrées toutes en rondeurs est datée de 1990, coté sud, ce sont des constructions rectangulaires dont celle de la société de bienfaisance de Lyon de 1936.

  • Autour de la rue Masséna, il y a une zone d'immeubles plus anciens, dont un atelier à un étage avec un grand portail. Un immeuble neuf en tour occupe joliment l'angle aigu de la place Deroudille. On peut remarquer les caches des abat-jour.

  • Entre le boulevard des Brotteaux et la rue Waldeck Rousseau, c'est une zone plus large, plus haute, moderne avec des surfaces vitrées au sud.

  • Jusqu'à la place Jules Ferry, deux grands immeubles en béton aux dimensions impressionnantes, daté de 1924 et en voie de rénovation au nord, 1927 au sud, ils ouvrent sur la place.

  • La rue se prolonge au-delà de la place par un long passage sous les voies de chemin de fer.

Dédicace

  • Sébastien le Preste, marquis de Vauban est né en 1633 à Saint Léger de Foucherets. Cette commune de l'Yonne à 300 km au nord de Lyon s'appelle désormais Saint Léger de Vauban et possède un musée Vauban. Il est mort à Paris le 30 mars 1707.

  • Vauban est resté célèbre pour sa science des fortifications. Architecte et général de Louis XIV, il a fait construire de nombreuses citadelles tout autour de la France. La plus célèbre est celle de Lille, ville dont le musée conserve de nombreux plans relief de Vauban. Les plus proches de Lyon doivent être celles de Besançon et de Briançon.

  • Il a surtout voyagé sur les frontières et n'a pas laissé de traces à Lyon, mais Coysevox a sculpté son buste.
  • Les habitants du 95 ont affiché une gravure du grand homme dans leur entrée.

  • Avant le 17 février 1855 on a été rue d'Enghien.

Histoire

  • La rue Vauban a été construite au fil du 19e siècle, elle a été en bonne partie reconstruite dans la seconde moitié du 20e.

  • En 1904 Emile Bender vivait au 10, il a été avocat, sénateur du Rhône, il a épousé Ernestine Locard, soeur de Edmond, il est honoré par une rue à Bron.
  • De 1941 à 1944, le réseau de résistance Combat avait son siège au n°20, les noms des responsables morts pour la France sont inscrits au-dessus de la porte, Marcel Peck, Jean Guy Bernard, Claudius Billon, Pierre Lavergne. Félix Orsoni vivait au 61, il y a été arrêté le 10 mai 1944, une plaque le rappelle. Il a été fusillé le 9 juin 1944 par la Gestapo à Communay pour son activité de résistant dans le cadre du réseau Brutus. Peck a aussi organisé le NAP, noyautage des administrations publiques, mené par André Plaisantin.

  • Le commissariat de police Vauban a été en pointe dans la lutte contre le grand banditisme des années 1960 et 1970. C’est ici que se déroulaient les interrogatoires. Le 18 décembre 1974, 800 policiers ont été mobilisés pour arrêter les membres du gang des Lyonnais. En 1970, c’est la justice qui est venue au commissariat, le commissaire le plus emblématique Javilliey était soupçonné de relations trop proches avec les bandits, surtout les proxénètes, plusieurs furent arrêtés. La première trace de police à Lyon remonte à l'époque romaine avec la création de la cohorte urbaine.

Art et associations

  • L'éveil de Lyon, fondé en 1911 est un club omnisports dont le football, pratiqué sur le stade Edgar Quinet. Ils pratiquent aussi le Foot US, le Flag et le Cheerleading, danse acrobatique. La section Basket a obtenu deux titres de champion de France 1943 et 1944 avec deux joueurs emblématiques, Robert Busnel et André Buffière.

  • La rue est bien internationale avec le comité du Rhône de l'ONICEF, le consulat d'Algérie et l'entrée de la préfecture destinée aux étrangers.

  • Le centre du rosaire organise des pèlerinages à Lourdes.

  • L'association mieux vivre et réel éditions organisent des psychothérapies.

  • L'ordre des chirurgiens dentistes a son antenne Rhône et Rhône Alpes.

  • Anne Agier a une vitrine d'exposition à l'angle de la rue Tête d'Or.

  • Lucien Loreille a été président des 3A, Amateurs d'Automobiles Anciennes, le site Lyon Patrimoine publie sa série d'articles sur l'histoire des constructeurs d'automobiles à Lyon.

Commerces et services

  • Il y a quelques commerces vers la place Jules Ferry, les plus nombreux sont avant la rue Garibaldi, entre les deux, ce sont surtout des sociétés, j'en ai compté quatorze.

  • La sellerie Gara a l'allure d'un musée de la plaque émaillée automobile.

  • L'école Ozanam est décorée d'un portrait du bienheureux dans la cour.

  • Réel édite une revue écologiste.

  • Deux restaurants, un snack, un bar.

  • Deux serruriers, une fabrique de chapeaux de lampes, deux fleuristes, une imprimerie, un magasin de cuisines, un d'électroménager.

  • Sept magasins de vêtements dont des grossistes près de la rue Corneille, un tailleur, un coiffeur, un magasin d'esthétique, une bijouterie.

  • Douze avocats, trois assurances, une banque, un notaire, deux garages auto, une location vidéo, deux agences d'intérim.

  • Onze médecins, le centre médical Vauban, un vétérinaire, un kiné.

Juillet 2006 et janvier 2013

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La rue Vauban traverse une grande partie du sixième d'ouest en est, du quai Sarrail jusqu'après la voie de chemin de fer, rue Béranger, elle se prolonge par la rue de la Viabert jusqu'à Villeurbanne.

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