Promenade Ampère

Promenade Ampère

Situation

  • C'est un parcours sur les traces d'Ampère sur la presqu'île que nous propose le musée Ampère.

  • Si vous voulez une petite rallonge, vous pouvez traverser la Saône pour aller jusqu'au palais Saint Jean, rue Adolphe Max. L'académie de Lyon conserve un mémoire sur la rectification d'un arc de cercle déposé par le jeune André Marie à treize ans, quelques années avant d'en devenir membre.

  • Pour un détour un peu plus grand, la place dédiée à Ampère se trouve aussi à portée de marche en descendant le long de la Saône jusqu'à la rue Bourgelat qui part à angle droit et aboutit en vue de sa statue.

  • Pour un pèlerinage à Poleymieux, c'est un peu plus compliqué, les routes ne se prêtent pas bien à la marche tout le long, il faut remonter la Saône, prendre la rue de Saint Cyr, elle devient route de Lyon puis rue Ampère en traversant Saint Cyr. En tournant à gauche par la rue Pasteur au dessus de Rochecardon, on arrive à Saint Didier, le rue Pasteur devient rue Jean Jaurès puis avenue d'Ampère. Les deux se rejoignent au pied du mont Thou et redeviennent route d'Ampère en arrivant à Poleymieux, elle donne sur la maison d'Ampère, musée de l'électricité. En poursuivant vers le village, un monument est dédié au grand homme.

Parcours

  • Le musée fait partir la balade face au 8 place des Terreaux, André Marie Ampère y faisait halte à l'hôtel de Milan quand il faisait ses tournées d'inspecteur général, de 1808 à la fin de sa vie. Son père Jean Jacques a été guillotiné sur la place le 24 novembre 1793. Son arrière grand père, Jean Joseph architecte avait participé à la réfection du dôme de la mairie en 1701.

  • On part à l'ouest vers le 19 rue d'Algérie. L'imposte porte les lettres AJJA, pour Jean Joseph Ampère qui l'a fait construire en 1720, alors à l'adresse place des Carmes, son grand père François y est né.

  • Nous prenons la rue Lanterne, elle est restée semblable à ce qu'à pu connaître André Marie. Nous tournons à gauche rue de la Platière, puis à droite rue Paul Chenavard en vue de l'église Saint Nizier que nous rejoignons. André Marie y a été baptisé, de même que son épouse Julie Carron qui y a aussi été inhumée en 1803.

  • Nous partons vers la Saône et la place d'Albon, en face se trouvait le pont de Saône, Jean Joseph y avait travaillé en 1712, associé avec de Gérando dont le descendant allait aider André Marie à s'installer à Paris.

  • Nous longeons le quai jusqu'à la rue Grenette que nous prenons, puis à droite rue Mercière, André Marie et Julie ont vécu au 40 de 1800 à 1803, leur fils Jean Jacques y est né le 12 août 1800. André Marie y a installé un laboratoire de chimie et y a donné des cours. Un peu plus loin, au 45 se trouvait la librairie des frères Périsse, dont Marsil, époux de Françoise, soeur de Julie. Jean André Périsse a été député du tiers état en 1789 et inspecteur de l'imprimerie des assignats. André Marie Ampère s'y procurait ses ouvrages et y a donné des cours de mathématique.

  • Nous prenons à droite la rue de la Monnaie puis la rue du Petit David pour rejoindre le quai Saint Antoine et le 34. C'est ici qu'a vécu son père Jean Jacques et sa famille jusqu'à son arrestation en 1793. C'est peut être la maison natale d'André Marie. La façade a été refaite, mais cette maison de la Salamandre est toujours en place, en tournant à gauche rue de l'Ancienne Préfecture puis à nouveau rue de la Monnaie, on peut voir la sortie ancienne de la maison au 10.

  • Nous poursuivons par la rue Thomassin puis nous tournons à gauche rue de Brest. Au 34 se trouvait l'imprimerie des frères Périsse, à la Couronne d'Or, entrée 15 rue Mercière, ici a été imprimé ses Considérations sur la théorie mathématique du jeu en 1802.

  • Le parcours continue à droite par la rue de la Poulaillerie, passe devant le musée de l'imprimerie, puis prend à gauche rue de la République et ensuite à droite rue Neuve pour s'arrêter devant le 32. André Marie y a vécu en 1798 et 1799, mathématicien. Il y a enseigné à Joseph Sève, honoré par la rue Général de Sève.

  • En face se trouve le lycée Ampère, alors lycée impérial, André Marie y a enseigné en 1803 avant de partir à Paris. En janvier 1802, il y a rencontré Alessandro Volta, envoyé à la consulte pour instaurer une république italienne. L'un et l'autre y ont prononcé un discours, les deux sont toujours honorés par une unité de mesure. Quelques mètres plus loin au 2 se trouve la maison du grand tambour où vivait Chalier, condamné par Jean Jacques Ampère.

  • En prenant à gauche on arrive au 6 rue du Bât d'Argent, André Marie et Julie y ont vécu au moment de leur mariage.

  • La promenade se termine en rejoignant la mairie par la rue Edouard Herriot, alors rue de l'Hôtel de ville, en la contournant pour traverser la place Pradel et imaginer le 15 rue du Griffon, car tout le quartier a été rasé pour faire passer le métro. Julie Ampère y est décédée chez sa mère en 1803, ce qui a provoqué le départ de André Marie pour Paris.

Dédicace

  • Cette promenade est dédiée à André Marie Ampère, qui fut le plus grand savant lyonnais, savant universel, ce sont ses travaux sur l'électromagnétisme qui ont surtout marqué. Ampère est désormais le nom de l'une des unités de mesure de l'électricité.

  • La famille Ampère a vécu à Lyon depuis son arrière grand père jusqu'à son fils.

Histoire

  • Le 5 octobre 2022 dans le cadre de la commémoration de la découverte de l'électrodynamique, l'équipe du musée Ampère a organisé une promenade sur les traces du grand homme. Son héritage est toujours apprécié des scientifiques puisque le prix Nobel de physique 2018, Gérard Mourou participait à la journée.

  • Un autre natif de Lyon, Louis Néel a suivi ses traces en étudiant le magnétisme et les aimants, la qualité de ses travaux lui ont valu de nombreux prix, dont le Nobel au niveau mondial.

  • L'utilisation des aimants se poursuit d'une manière qui aurait peut être surpris Ampère, Louis Néel a félicité Pierre Martignac pour son livre les vertus du magnétisme des aimants et de la terre, magnétisme à but thérapeutique.

  • Merci au musée de nous permettre de suivre leurs traces.

Art et associations

  • La maison dans laquelle André Marie Ampère a passé sa jeunesse et une grande partie de son enfance est maintenant un musée dans les monts d'Or à Poleymieux, on peut y découvrir son histoire ainsi que celle de l'électricité en suivant les expériences qui l'ont conduit à comprendre l'électromagnétisme et le décrire.

  • Maison d'Ampère musée de l'électricité D 73, 300 route d'Ampère Poleymieux au mont d'Or.

Octobre 2022

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