Jardin Père François Marty
Situation
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Il y a deux jardins du père Marty sur le toit du centre d’échange de Perrache, l'un coté Rhône, l'autre coté Saône.
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On y accède en montant les escalators jusqu’en haut, on passe de l'un à l'autre à l'intérieur par le niveau 4.
Architecture
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Ce sont deux grands carrés dallés où de nombreuses allées permettent de cheminer entre les massifs de fleurs, beaucoup de rosiers et les pelouses arborées.
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Vu du jardin, le centre est un étage en longueur, vitré, tenu par des structures métalliques débordantes.
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Il est à la hauteur des toits de la ville et offre donc des vues inattendues sur celle-ci, au nord on domine la place Carnot, au sud la gare et le cours de Verdun, à l'ouest l'autoroute, la colline de Fourvière avec le clocher carré de Saint Irénée.
Dédicace
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Le père François Marty est né en 1901 à Beynat, il est mort fusillé en déportation à Pforzheim le 30 novembre 1944.
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Il est honoré comme aumônier des prisons et résistant.
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De ce jardin on peut voir la prison Saint Paul, côté sud. En allant à l'entrée de la prison, on voit une plaque en son honneur sur laquelle on peut lire qu'il a aussi été prêtre du Prado et fondateur de l'œuvre des prisons de Lyon.
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Le site du musée du diocèse détaille son action en faveur des prisonniers et de la résistance fondant le réseau Alliance du mouvement Combat.
Histoire
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Le centre d’échange date de 1976, les jardiniers ont commencé à travailler peu après.
Art et associations
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L’ELAC, espace lyonnais d’art contemporain a organisé des expositions pendant des années au même étage. Les fleurs du jardin étaient bienvenues pour aider à digérer les œuvres de nos contemporains les plus créatifs. Certaines collections sont parties à Villeurbanne, rue du docteur Dolard, au nouveau musée et Lyon s’est doté d’un musée d’art contemporain quai Achille Lignon.
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Parmi les plus mémorables, on peut toujours voir des photos du passage de Orlan en 1981 sur son site.
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En 2024, les locaux étaient repris par les pratiques amateurs du musée des Beaux Arts, à l'extérieur une partie des jardins sont cultivés depuis 2011 par les Jardins suspendus de Perrache et coté Saône par l'institut Saint Vincent de Paul.
Commerces et services
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Le centre social de Perrache dispose d’une petite partie du jardin à la sortie de ses locaux.
Mai 2005, septembre 2011 et mai 2024
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck