Site de l'église Saint Just
Situation
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Le site de l'église de Saint Just se trouve 19 rue des Macchabées.
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La vue vers l'est est très belle, un peu frustrante, car elle tend à disparaître en descendant. On croit la retrouver, mais un grillage empêche de s'approcher du muret qui le permettrait. En 2017, j'ai vu avec plaisir qu'il avait disparu et qu'on pouvait admirer la rue des Tourelles et la plaine lyonnaise.
Architecture
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Une allée de graviers descend entre deux pelouses.
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Arrivé en bas le terrain s'élargit, au sol, on voit les vestiges des anciens murs des différentes basiliques, seules les fondations affleurent. Comme deux d'entre elles ont disparu, on a refait le tracé des chevets en béton.
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D'anciens tombeaux ont été placé autour, faute de mieux, ce sont eux qui servent de bancs aux visiteurs.
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Coté nord en entrant, on a peint une reproduction du plan scénographique qui représentait l'église peu avant sa destruction. Coté sud, une fontaine taureaubolique est placée devant la maison de l'obéancier, témoin de l'époque antérieure.
Dédicace
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Le nom conserve la mémoire du sanctuaire de Saint Just, évêque de Lyon, puis des églises qui se sont succédées portant son nom.
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Une seconde église est toujours active sous le nom de Saint Just, elle se trouve quelques centaines de mètres plus loin, 39 rue des Farges.
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Saint Just fut évêque de Lyon de 374 à 381, il a participé au concile d'Arles. Il a démissionné faute d'être parvenu à sauver un malfaiteur que la foule voulait lyncher et s'est réfugié en Egypte pour y finir ses jours. Viateur qui était son adjoint a été aussi sanctifié, il a inspiré une congrégation, les Clercs de Saint Viateur, active à Vourles.
Histoire
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Une chapelle a été construite en l'honneur des frères Macchabées, puis transformée en sanctuaire lors du retour des restes de Saint Just, mort en Egypte en 390. L'église est alors devenue un lieu de pélerinage, florissant au sixième siècle.
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En 469, une immense basilique se dressait ici, seconde en beauté de tout Lyon selon le récit de Sidoine Apollinaire.
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Cette église a ensuite plusieurs fois été agrandie et reconstruite, sous Charlemagne, puis au douzième et treizième siècle jusqu'à dépasser les soixante mètres.
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En 1245, elle a accueilli le pape Innocent IV, venu présider le concile, il y reçut l'empereur Guillaume de Hollande et le roi Saint Louis.
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Le 14 novembre 1305, Bertrand de Got y a été couronné pape sous le nom de Clément V Philippe le Bel qui le soutenait est revenu à Lyon quelques années après signer le traité rattachant la ville à la France.
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Au seizième siècle, Louise de Savoie y a exercé la régence de France durant les campagnes d'Italie.
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Cette prestigieuse histoire promptement résumée s'est achevée le 23 mai 1562, quand le baron des Adrets est venu raser l'édifice.
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Les destructions furent si méthodiques qu'on a oublié les lieux jusqu'en 1971 quand des fouilles on fait ressortir les vestiges. On avait alors mis des bacs pédagogiques de couleurs vives pour en distinguer les époques. Heureusement pour les esthètes, ils ont fini par être retirés.
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L'aménagement en jardin se poursuit doucement, en 2017, j'ai vu que l'accès au muret était fait, en 2018, qu'un petit chemin avait été ouvert le long des tombeaux du mur nord et le lampadaire qui empêchait la photo de la fresque avait été retiré. En 2019, on avait ajouté des moulages d'épitaphes trouvées lors des fouilles et conservées au musée Lugdunum.
Art et associations
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L'association des sanctuaires de Saint Just et Saint Irénée ne se trouve pas ici, mais elle ne peut éviter d'y faire une halte lors des visites qu'elle organise sur les traces de nos deux saints.
Commerces et services
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On espère un banc et un accès au muret est pour profiter mieux de l'endroit, les deux sont désormais présents.
Août 2014 et janvier 2018
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck