Verger Camille Ballofy

Situation

• Les panneaux Verger Camille Ballofy se trouvent dans un jardin, montée de la Butte, face au fort Saint Jean, école des finances publiques.

• La maison où Camille Ballofy a vécu se trouve une bonne centaine de mètres au nord, rue de la Poudrière. Il y a aussi un verger dans le virage qui touche la montée des Esses, face à la maison, il m'aurait paru plus logique de mettre les panneaux ici.

Architecture

• Les deux vergers sont un peu semblables sur un talus en pente douce aux pieds de grands platanes.

• Celui de la montée de la Boucle fait partie d'un jardin plus grand, le long d'une allée qui le traverse.

• Celui de la rue de la Poudrière est entouré par la chaussée en pointe, une petite allée au sud le sépare de la maison Ballofy au 7.

Dédicace

• Camille Ballofy est née en 1894 à Blanzat en Auvergne. Elle est morte à Lyon 1, le 18 avril 1981.

• Elle est arrivée à Lyon à la fin des années 1920 et s'est installée 10 place des Célestins.

• En 1930, elle a fondé la Prévoyante féminine, devenue la Prévoyante française.

• En 1935, elle a fait construire la maison qui borde le verger rue de la Poudrière pour en faire son logement et le siège de ses activités.

• Durant la guerre, elle est entrée dans la résistance dans le cadre du réseau Gallia.

• Après la guerre, a repris son métier d'avocate et a fait renaître son association le Peuple français, puis ARES pour le logement.

• Ces informations viennent d'une conférence de SEL par Denis Lang en 2022 qui la concluait en disant à quand un lieu à Lyon pour honorer Camille Ballofy.

Histoire

• Les vergers ont été implantés au début des années 2020.

Art et associations

• Sa maison est toujours le siège d'associations, maison franco hongroise, amitiés France Hongrie, Bouge et chante, l'association Camille Ballofy a fermé depuis.

Commerces et services

• Les vergers doivent donner des fruits.

• Un panneau remercie l'abbé Rozier pour son apport à l'arboriculture fruitière de la région. Son impulsion donnée avant la révolution et ses recherches ont permis aux arboriculteurs d'obtenir de nombreuses variétés d'abricotiers de cerisiers de pêchers de poiriers de pommiers et de pruniers dans la seconde moitié du dix neuvième siècle. Octante pour cent d'entre elles ont disparu dans la seconde moitié du vingtième. En 2008, deux chercheurs, Stéphane Crozat et Sabrina Novak ont fondé le CRBA, centre de ressources de botanique appliquée pour les préserver. En 2014, ils ont retrouvé 270 variétés lyonnaises dans l'institut Vavrilov de Saint Pertersbourg. J'imagine que certaines d'entre elles sont plantées ici. Le panneau distingue un autre fruit local, la pêche de vigne, plantée comme sentinelle pour les attaques d'oïdium, elle est délicieuse et on peut s'en régaler chaque septembre lors de la fête donnée à Soucieu en Jarrest à une vingtaine de kilomètres de Lyon.

Janvier 2025