Rue d'Austerlitz

Rue d'Austerlitz

Situation

• La rue d'Austerlitz débute rue du Mail à l'angle de la place de la Croix Rousse, elle croise la rue Boussange et la rue de Belfort et se termine place Bellevue au début de la rue Célu, en dessous du jardin Deswarte et du gros Caillou.

• La circulation se fait vers la rue de Belfort et à double sens en dessous. On peut voir passer Guignol peint sur les flancs du bus 6 sur fond de toits de la Croix Rousse.

• Le croisement de la rue de Belfort forme une sorte de place. Elle est suivie jusqu'en bas d'un trottoir très large avec une contre allée, le stationnement est anarchique dans cette partie. Un banc y est posé pour s'asseoir et profiter du soleil qui est très réputé, rigoler, s'asphyxier et s'énerver du ballet des voitures.

Architecture

• Le début se fait entre de vieilles maisons à un étage, toutes simples, vouées au commerce. La fromagerie a une superbe devanture en bois ornée de peintures de Guignol.

• La rue se poursuit entre deux alignements de façades plus hautes, quatre ou cinq étages aux nombreuses fenêtres hautes, sans décoration hormis les pas de porte avec de beaux encadrements de pierre à fossile au n°16 et un solide heurtoir au n°9. Le n°18 fait exception, il est daté de 1911 mais conserve les mêmes volumes.

• L'allure change après la rue de Belfort, la rue fait un coude vers le sud, il n'y a des constructions que du coté est, face à la pente, toujours des façades simples des maisons de canuts construites au 19^e siècle.

• En face, ce sont les anciens tapis du rempart, les pelouses et les arbres du jardin Deswarte.

Dédicace

• Cette rue est dédiée à un champ de bataille du village de Slavkov ou Austerlitz, près de Brno en république Tchèque.

• Ce lieu est devenu célèbre dans le monde entier le 2 décembre 1805 quand Napoléon y a remporté sa plus grande bataille contre les armées du tsar de Russie et celles de l'empereur d'Autriche.

• Elle a pris son nom en 1855 sous Napoléon III en remplacement de rue des Fossés.

Histoire

• Son orientation est la conséquence de la forme du rempart qui fermait Lyon jusqu'en 1862 et qu'elle bordait sur sa partie basse.

• La partie haute faisait partie du bourg qui s'était développé en face de la porte de la Croix Rousse à partir du 15^e siècle.

• En 1846, c'est chez la mère Maréchal que les Voraces firent leurs premières réunions. Cette confrérie, créée pour obtenir le service du vin au litre allait connaître une destinée historique lors de la révolution de 1848.

• Le mage Philippe y apprit la boucherie au n°22. Est-ce cette expérience qui allait lui donner les capacités de guérisseur qui en firent le médecin du Tzar, du Bey de Tunis et d'innombrables anonymes lyonnais.

Art et associations

• Aux numéros 21 et 23, deux plaques rendent hommage aux peintres Eugène Brouillard qui y vécut de 1903 à 1950 et à G N'Guyen qui y peignit de 1990 à 2001.

• Gilles Meunier tient un atelier de peinture.

• Les sportifs peuvent pratiquer la gym et les arts martiaux.

Commerces et services

• On y régale surtout la bouche avec quatre restaurants, un snack, une alimentation, une boulangerie, un chocolatier, un traiteur, une fromagerie, une poissonnerie.

• On peut aussi se régaler le palais au Diable Rouge qui a le plus beau choix de bières belges de Lyon, chez le marchand de vin et alcools divers, la maison de thé, les deux bars dont le petit troquet qui dispose d'une petite terrasse.

• La rue est courte mais très commerçante, avec un magasin d'artisanat, un de décoration un d'électroménager, quatre de vêtements, deux d'esthétique, deux agences immobilières, une bijouterie, trois coiffeurs, deux pressings, une assurance ainsi qu'un psychologue et deux dentistes. Ils organisent un marché de noël avec lampions le 9 décembre 2006.

Décembre 2006 et août 2013