Rue du Bon Pasteur
Situation
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La rue du Bon Pasteur débute sur la place Morel par un court tronçon en direction du nord.
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Ensuite elle monte en travers, à flanc de colline, vers l'est. Elle est un peu tordue, et elle arrive au croisement des rues des Pierres Plantées, Grande Côte et Say.
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Elle dessert plusieurs escaliers pittoresques comme la montée de Vauzelles, la montée Neyret ou la montée Allouche au 25.
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Il y a plusieurs trouées coté sud qui apportent de belles vues sur Lyon.
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La circulation se fait depuis la place Morel en montant. La navette des pentes y passe.
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Elle se trouve sur deux des circuits touristiques des pentes figurés par une étoile de fer forgé et un heurtoir.
Architecture
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Dans le premier angle, il y a deux maisons dans une cour cachée en haut d'un escalier.
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La rue est majoritairement bordée d'immeubles du 19e siècle, de quatre à cinq étages.
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Au 18, une plaque décorée d'abeilles, située sur la salle de sport vénère dieu et le travail. La bibliothèque cite le Progrès qui donne l'historique de l'école de la Salle.
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A partir de la rue Masson, il y a moins d'unité avec des maisons à un étage et des garages, qui laissent un dégagement sur des maisons en second plan.
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Les pas de porte sont abandonnés ou transformés en logements et en garages.
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A partir du 26, il y a deux résidences en béton, puis des immeubles modernes face à la pente, une nouvelle construction est à venir.
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Du coté de la colline, ce sont toujours les façades sobres du 19e siècle. Seules deux maisons isolées au milieu de terrains vagues couverts de végétation se distinguent. L'une d'elles est célèbre pour être le logement de l'Elégant, héros de bande dessinée.
Dédicace
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Cette rue garde le souvenir de la maison du Bon Pasteur installée rue Neyret au 17e siècle.
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Elle porte surtout le nom de la paroisse et de l'église du Bon Pasteur, juste en dessous dont l'installation ont fait abandonner les anciens noms de rue Masson et rue Maurice en 1858.
Histoire
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La citadelle de Charles IX entreprise en juin 1564 allait de la Grande Cote à la Tourette et descendait jusqu'à la rue Masson. La citadelle devait être reliée au Rhône par un souterrain. En 2009, en faisant les recherches archéologiques liées au second tunnel sous la Croix Rousse, on a découvert que le réseau des arrêtes de poisson avait été construit à cette occasion au 16e siècle. En 1585, Mandelot, à la tête de la ville de Lyon s'est emparé de la citadelle du Bon Pasteur pour commencer à la détruire. Sa démolition a été autorisée par Henri III la même année.
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Le chemin a été ouvert pour charrier les pierres du démantèlement de la forteresse. Il a été pérennisé et sa largeur établie en 1609.
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La tour Pitrat construite dans le quartier s'abousa le 27 août 1828. Pitrat voulait monter jusqu'au moment où il verrait Marseille de sa fenêtre.
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L'urbanisation s'est faite dans le courant du 19e siècle. Le quartier est devenu une paroisse en 1856 sous le patronage du Bon Pasteur.
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La percée sur la place Morel s'est faite quelques années après.
- Une plaque au 15 et 17 indique que Patrice Berger, né à Lyon en 1951 y a vécu depuis 1986 à sa mort en 2021 a été l'âme de Radio Pluriel et a fondé Radio d'Ici.
Art et associations
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Les pas de porte impairs dans le bas de la rue sont occupés par des ateliers d'artistes. Six ateliers sont fédérés sous le titre les arts du Bon Pasteur, ils ouvrent leur porte un jour en mai depuis 1999.
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La série les sales mioches, bande dessinée de Berlion et Corbeyran montre souvent cette rue, l'un des héros vivant dans une maison menacée par les promoteurs mais résistant victorieusement à la démolition.
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Il y a aussi un cours de mosaïque, une salle de sports où l'on pratique l'aïkido, et le cercle union démocratique et sociale qui possède des jeux de boules.
Commerces et services
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La rue possède une fabrique de casquettes et une autre société.
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Un restaurant.
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Un ébéniste, un architecte et deux médecins.
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En 2012 la ville a aménagé un refuge à abeilles dans le délaissé boisé à l'angle de la rue Allouche. Ce jardin fait partie du projet Urbanbees d'aide à la diversité des abeilles. Il fait suite à trois refuges installés en 2010 dans les parcs de la Tête d'Or, de Gerland et à la Cressonnière.
Octobre 2004 et mai 2011
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck