Rue Imbert Colomès
Situation
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La rue Imbert Colomès se trouve dans le premier, à mi-hauteur dans les pentes de la Croix Rousse. Elle prolonge la rue Neyret à partir de la montée de la Grande Côte.
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Elle monte jusqu'au croisement avec la rue Pouteau puis redescend pour finir sur la montée saint Sébastien.
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La circulation se fait d'est en ouest depuis la montée saint Sébastien vers la rue Neyret.
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Aux numéros 20 et 29, deux traboules se font face, l'une monte vers la place Colbert, l'autre descend vers la rue des Tables Claudiennes.
Architecture
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C'est une très jolie rue bossue aux nombreuses curiosités.
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La majorité des immeubles, surtout vers la fin sont du style canut du 19e siècle.
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Les numéros pairs sont face à la pente.
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Au 12 il y a une jolie petite cour aux pavés ronds tête de chat et au fond de laquelle se trouve une mosquée.
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Au 16 il y une magnifique porte.
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Les impairs sont adossés à la colline et possèdent des arrières cours étonnantes, notamment le 19 qui est un ensemble d'immeubles aux cours biscornues, ou le 33 dont l'escalier et l'arrière cour sont originaux.
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Le 11bis est une ruelle au fond de laquelle une porte défend un jardin.
Dédicace
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Jacques Imbert Colomès est né rue Longue à Lyon en 1729, il est mort en Angleterre en 1808. Il était premier échevin, l'équivalent du maire de Lyon au moment de la révolution française. Il fut le dernier représentant du consulat, organisation qui avait dirigé la ville depuis l'obtention des libertés communales au 14e siècle.
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Destitué le 12 avril 1790, suite à la prise de l'arsenal le 7, il a dû s'enfuir et a ensuite milité pour le retour de la royauté.
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De retour éphémère en 1797 pour se faire élire au conseil de cinq cents il dut rapidement s'exiler à nouveau.
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On peut voir son blason rue Juiverie, Imbert Colomès habitait rue Sainte Catherine.
Histoire
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Cette partie de la colline était à la limite de l'emprise du forum romain. Après l'abandon de la ville romaine elle a été le lieu de jardins et de vignes, puis propriété de monastères.
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A la fin du 18e siècle les constructions ont commencé à être nombreuses aux croisements des montées de la Grande Côte et saint Sébastien ce qui a nécessité de prolonger la rue Neyret et de réunir les deux montées.
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Les constructions ont ensuite été rapides et ont donné l'aspect que nous connaissons à cette rue.
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Marguerite Lozier, née en 1898, morte en 1971 a vécu au 18. Elle s'est illustrée dans la résistance, organisant la réception de parachutages pour le mouvement Libération, jusqu'à son arrestation le 24 juillet 1943. Le CHRD possède un fond à son nom dont une croix qu'elle avait fabriqué dans le camp de Ravensbrück où elle avait été déportée.
Art et associations
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Au 33 se trouvent plusieurs associations internationales. La Cimade en solidarité avec les étrangers et le Cosi en solidarité avec l'Afrique.
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Au 12 il y a une mosquée, la plus ancienne de Lyon.
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La galerie In Out présente des peintures.
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Le Huggar est une salle de Kung Fu.
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La Scéna est une salle de spectacle.
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Le site Internet d'un collectionneur d'appareils photo dont ceux du fabriquant lyonnais Fotofex.
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Il y a aussi une association de maintient à domicile et un point d'accueil pour les personnes âgées.
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Le petit Gavroche édite des guides.
- Depuis 2015, la Gonette met en circulation une monnaie locale.
Commerces et services
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La rue dispose de deux restaurants dont la Goulue des Pentes et le Bistro des Arènes hispanisant où on peut boire de la Cruzcampo et parfois écouter des concerts.
Il y a aussi
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Deux bars.
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Deux alimentations.
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Un coiffeur.
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Un point presse.
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Deux laveries.
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Un infirmier, un pharmacien.
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Une société.
Mars 2004 et novembre 2010
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck