Rue de Belfort
Situation
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La rue de Belfort est une importante rue de la Croix Rousse qui traverse tout le plateau du nord au sud. Elle est parallèle à la Grande rue et part de la rue d’Austerlitz pour finir à la place Joannès Ambre après un coude.
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La circulation automobile se fait dans le même sens.
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Elle est en légère montée jusque vers la place Arnaud puis en légère descente jusqu’à la fin.
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Les bus 13 et 61 depuis remplacés par le C13 et le 54 passent rue de Belfort.
Architecture
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La partie sud est bordée d’immeubles du 19e siècle de trois à quatre étages, sobres, sur soubassements de pierres.
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Après la rue Dumenge, il y a un pâté de maisons plus basses de un à quatre étages dans le style de la Grande Rue, un étage sur commerce et une maison en retrait à l'angle de la rue d'Ivry.
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Après la rue d’Ivry, les impairs restent du 19e siècle alors que les pairs ont été reconstruits à la fin du 20e, quatre étages de part et d’autre.
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La place Bertone fait un élargissement coté ouest. Par la suite, il y a une alternance d’immeubles du 19e siècle et des reconstructions autour de l’an 2000 de six étages qui sont de plus en plus prédominants vers la fin de la rue. Ce sont de beaux immeubles, le quartier s’enrichit. Une vierge se cache derrière une grille entre le passage Lamure et la rue Pailleron de même qu'un garage au fond d'une impasse au 35.
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On longe le flanc de l’école puis la place du commandant Arnaud avant d’arriver à un coude presque à angle droit qui part vers l’ouest. En face, une partie ancienne en contrebas est ouverte par les deux passages autour de la maison des haltérophiles. Dans cette petite partie de rue, on peut remarquer la maison du dinandier et sculpteur Claudius Linossier ainsi qu’une porte gardée par deux terribles lions.
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Après le coude, un grand trou a été creusé pour construire une importante résidence. En 2021, le 40 Avant Scène est formé de plusieurs bâtiments blancs aux larges obliques reliés par une grille avec une fontaine en contrebas.
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La rue se termine à la limite de Caluire en vue de la croix en pierre dorée dont l’ancêtre a donné son nom a tout le quartier.
Dédicace
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La rue est dédiée à la ville de Belfort, non pas pour la remercier d’avoir choisi un lion comme emblème mais pour sa résistance héroïque pendant la guerre de 1870 et 1871 contre les Prussiens.
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Cette résistance a été une des causes qui ont fait que l’armée prussienne ne soit jamais parvenue jusqu’à Lyon.
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Les mobiles du Rhône ont participé à cette défense, Moïse Tibulle Lang, leur commandant a sa statue en bas du jardin des plantes. Dans les années 1930, une délégation du conseil municipal allait à Belfort participer aux célébrations du 11 novembre.
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Le 25 mars 1871, les mobiles Lyonnais revenant de Belfort ont fait un défilé solennel depuis le cours des Brosses (Gambetta) jusqu’à la place des Terreaux. Leur arrivée a entraîné la fuite du comité de salut public qui occupait la mairie contre l’avis du maire Hénon.
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Elle s'est d'abord appelée rue du Chapeau Rouge, du nom d'un domaine figurant sur un plan de 1668 puis rue Saint Vincent de Paul.
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La place Bertone a aussi été place de Belfort.
Histoire
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Cette voie a été percée du sud au nord vers la fin du 18e siècle pour accompagner l’urbanisation du plateau. La partie nord l’a été pendant le second empire.
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La partie sud est restée presque telle quelle.
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La partie nord moins densément construite a été remaniée d’abord vers 1900 pour accueillir l’école du commandant Arnaud.
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Depuis les années 1990, elle bénéficie d’un renouvellement massif avec l'angle de la rue Janin en 1996, un gros chantier en cette année 2004 tout au nord de la rue.
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En 2021, la situation continue d'évoluer, la maison du 65 a été murée, celle de l'angle de la rue Janin semble menacée aussi.
Art et associations
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Une association d’artisans a aménagé l’espace Paul Pignat des meilleurs ouvriers de France au 18, il propose des œuvres artisanales dans plusieurs corps de métiers dont celui de photographie technique et industriel et celui de photographie d'art pour lequel Michelle Wolff a obtenu le titre en 1994.
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L’association Agendarts organise des concerts au 4 depuis 1996.
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Le verre est bien représenté avec un atelier de vitraux, le maître verrier Solman et un miroitier. En 2021, la galerie des arts disparus a repris l'atelier de Jean Solman au 25.
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On peut étudier la musique à l’école EEPM ou se renforcer à l’haltérophile club où on pratique aussi le culturisme. En 2022, le Progrès a annoncé que son sociétaire Antoine Garcia avait gagné un championnat du monde de force athlétique en soulevant 237.5kg.
Commerces et services
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Toute la partie sud est très commerçante, après la place Bertone les commerces se raréfient au profit des habitations.
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Les commerces les mieux représentés sont les restaurants puisqu’ils sont neuf parmi lesquels on peut distinguer un Mexicain, le café de la Soie ainsi que le Canut et les Gones.
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Le Comptoir du Vin offre des mâchons mémorables qui peuvent se prolonger jusque dans l’après-midi.
Et en plus
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Trois bars et un marchand de vin.
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Deux alimentations, une boulangerie.
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Un magasin de lits, un de chapeaux, l’autre de couches et un d’électroménager.
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Un pressing.
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Un architecte et un artisan.
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Quatre agences immobilières.
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Un magasin de vêtements, un de chaussures.
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Deux coiffeurs et deux tatoueurs.
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Un tabac, une bijouterie, deux points presse.
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Une pharmacie, deux médecins, trois kinésithérapeutes et un infirmier.
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Une librairie d’occasion le livre à Lili.
On trouve aussi un distributeur de films.
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Un écrivain public, l’imprimerie Belfort.
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Une boutique audio maintenance, des éducateurs.
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Une maison du département.
Et pour ceux qui sont religieux, un groupe évangélique.
Mars 2004, novembre 2010 et septembre 2021
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck