Rue Duphot

Rue Duphot

Situation

  • La partie nord est une courte rue entre la rue Mazenod et la rue Chaponnay, la partie sud se finit en impasse.

Architecture

  • Coté ouest, c'est un immeuble de sept étages, des années 1950, avec des balcons arrondis sur la rue Mazenod, puis une maison ancienne de trois étages.

  • Dans l'impasse, ce sont deux immeubles récents à balcons eux aussi.

  • Coté est, la partie rue est occupée par le gros bâtiment de France Télécom, construit autour d'une cour.

  • Dans l'impasse, la construction la plus intéressante de la rue est le dos d'un immeuble de la rue Bourdan, à l'intérieur du L, une cour sert de parking, l'immeuble fait six étages autour d'une sorte de fronton avec des fenêtres au sommet qui forment une vague. L'aile courte est aussi devancée par une sorte de tour d'escalier qui finit plus haut que l'immeuble.

Dédicace

  • Léonard Duphot est né à la Guillotière le 21 septembre 1769, aux Terreaux d'après son piédestal, il a été baptisé le 24 à Saint Pierre Saint Saturnin.

  • La revue Rive Gauche indique qu'elle a fait rectifier la gravure en 1956, car ses parents étaient arrivés dans le quartier en 1771, 18 rue Villeroy, tout près d'ici, si l'impasse débouchait au sud.
  • Il a fait sa carrière de soldat durant la révolution faisant campagne en Espagne, en Vendée et en Italie.

  • Le général Duphot est mort assassiné à Rome par les gardes Suisses le 27 décembre 1797.

  • Sa fiancée Désirée Clary, privée de mariage par l'assassinat, a eu une destinée étonnante, puisque précédemment fiancée à Bonaparte elle finit reine de Suède.

  • Duphot a appris l'escrime à Lyon auprès du maître Faldoni.

  • Il a sa statue à la préfecture, coté rue Servient, on pourrait la voir d'ici sans l'immeuble de la rue Mazenod qui ferme la rue au nord.

  • Son père Michel Duphot avait été maire de la Guillotière en 1793.
  • Auparavant, la rue Duphot a été rue Dieudonné et rue de Chartres.

Histoire

  • Le quartier a été urbanisé dans la seconde moitié du 19e siècle mais la rue Duphot a été percée plus tardivement en recoupant de plus grands lots.

  • Sur un plan de 1892, c'est l'actuelle rue Gutenberg qui s'appellait Duphot. Il semble donc que les constructions au sud soient venues séparer les deux voies.

  • C'est le milieu du 20e siècle qui lui a donné l'essentiel de son allure.

Art et associations

  • Ils sont absents de la rue.

Commerces et services

  • Deux sociétés.

Février 2007 et novembre 2013

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Avis

Note 
23/03/2018

Petite rectification

« L'aile courte est aussi devancée par une sorte de tour d'escalier qui finit plus haut que l'immeuble. » Cette phrase décrivant l’ensemble immobilier des 7, 9 et 11 est faux. Les fenêtres de ce mur pignon sont celles des salles de bains et toilettes. Les escaliers de l’immeubles S’ouvrent chacun sur une série de petits balcons arrondis sur la façade rue Duphot.

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La partie nord est une courte rue entre la rue Mazenod et la rue Chaponnay, la partie sud se finit en impasse.

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