Boulevard Eugène Deruelle
Situation
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Le boulevard Eugène Deruelle va de la rue Garibaldi au boulevard Vivier Merle.
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Trois rues partent vers le nord, les rues Tête d'Or, Masséna et Ney, au sud, on peut rentrer à pied dans le sens commercial. Il est doublé au sud par une allée au niveau de la dalle de la Part Dieu, un étage plus haut.
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La circulation se faisait dans les deux sens, merci au lecteur qui nous informe qu'elle se fait désormais à sens unique sur la dernière section du boulevard à la rue Ney.
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On peut repartir par l'une des deux stations vélo V.
Architecture
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Coté nord, c'est un alignement d'immeubles de logements simples, quatre à cinq étages, les plus anciens construits au 19e siècle, d'autres à la fin du 20e en respectant les volumes. Le 19 fait exception, c'est un immeuble moderne à la façade vitrée et bombée, le 25 aussi, c'est un ancien entrepôt à un étage des établissements Mognat. Le 23 a une belle porte et des ferronneries aux balcons. La rue se termine par un petit entrepôt commercial suivi d'un petit immeuble des années 1940.
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Coté sud, ce sont des gros immeubles bien individualisés des années 1970, ils sont tous unis au premier étage par la dalle de la Part Dieu à laquelle on accède par des escaliers mécaniques, par le centre commercial et par des escaliers à l'angle de la rue Garibaldi et de l'autre coté de cette rue à la fin de la passerelle qui mène à un parking.
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Au n°4, c'est le gros cube de verre de la banque Populaire.
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L'immense ensemble Britania, commercialisé en 1976 est fait de trois longues tours unies par des barres de deux étages horizontaux.
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On longe ensuite la longue bande dallée de béton du centre commercial.
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A l'angle du boulevard Vivier Merle, un curieux immeuble de béton aux formes rondes cache la tour vitrée de la Caisse d'Epargne desservie par un escalier.
Dédicace
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Eugène Deruelle est né à Maubeuge en 1859, il est mort à Lyon le 5 octobre 1928. Il vivait alors allée des Pavillons, 81 cours Vitton. Il est honoré comme vétérinaire. Il a été inspecteur général des viandes et directeur des abattoirs de Lyon.
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Auparavant, on était boulevard des Casernes.
Histoire
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Au milieu du 19e siècle, les militaires ont installé de grandes casernes d'artilleurs. Le flanc nord de ces casernes a été construit dans la seconde partie du siècle pour donner naissance au boulevard.
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En 1946, les casernes avaient été aménagées pour loger des Algériens venus travailler à Lyon.
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Vers 1970, la ville a racheté les terrains militaires pour y implanter son centre tertiaire et commercial, c'est à ce moment que la partie sud a été construite pour donner son apparence actuelle au boulevard.
- Camel Boutarfa est mort le 19 juillet 2024, en 1981 il a ouvert le Palladium au 30, devenu l'Actuel, il y a accueilli nombre de personnalités dans les années 1980 comme le montre l'article de Lyon People.
Art et associations
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Une plaque au 41 indique que le peintre Pierre Pelloux (1903-1975) a passé les trente dernières années de sa vie dans l'immeuble.
Commerces et services
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Le conseil des Prud'hommes a été créé à Lyon par loi du 18 mars 1806, dans les années 1970, il a fait partie du mouvement des services publics vers la Part Dieu pour venir dans l'immeuble Britania qui loge aussi des dizaines d'autres sociétés.
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Le centre commercial de la Part Dieu y a son entrée nord desservant 260 magasins dont les galeries Lafayette qui ont leur propre entrée.
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La Caisse d'Epargne et la banque Populaire ont chacune un immeuble, la seconde le partageant avec une dizaine de sociétés.
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La république Tchèque y a installé son consulat.
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On y trouve aussi deux restaurants, trois snacks, un bar, une alimentation, un marchand d'articles de fête, une papeterie, un coiffeur, deux instituts de beauté, deux opticiens, une location vidéo, une résidence hôtelière et une salle de bowling et billard.
Février 2007 et novembre 2013
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck