Boulevard Anatole France
Situation
-
Le boulevard Anatole France débute avenue Verguin, en face de l'entrée du parc, il se termine cours Vitton, à la jonction du boulevard des Belges.
-
La circulation des voitures se fait vers le nord, les vélos vont vers le sud, séparés par une rangée de stationnement.
Architecture
-
Le boulevard est assez large, notamment les trottoirs à l'ombre de deux rangées de platanes pour rejoindre le parc tranquillement.
-
Coté est, c'est d'abord la très grande façade du lycée du parc, un et deux étages de pierre brune aux larges ouvertures vertes. L'entrée est un peu plus massive avec un large escalier. Elle laisse deviner la grande cour sous son pigeonnier avec une horloge bien décorée de différentes figures.
-
Coté ouest, deux immeubles de six étages à balcons sont collés avant la rue Sully, le n°6 date de 1926. Entre la rue Sully et la rue Crillon, le stade laisse un large espace et la rue se termine par un second groupe de trois immeubles avant le square Billon, le dernier possède de gros balcons avec trois supports à têtes de femmes et de lion.
-
Coté est, le boulevard va jusqu'au cours Vitton par deux immeubles à huit étages avec de larges balcons.
Dédicace
-
Jacques Anatole François Thibault est né le 16 avril 1844 à Paris, il est mort le 12 octobre 1924 à Saint Cyr sur Loire.
-
Il est connu comme écrivain sous le nom de Anatole France pour des livres comme la rôtisserie de la reine Pédauque ou les dieux ont soif, emplis de maximes édifiantes : Quand on veut rendre les hommes bons et sages, libres, modérés, généreux, on est amené fatalement à vouloir les tuer tous.
-
Il a été élu à l'Académie Française et a reçu le prix Nobel de littérature en 1921.
-
Son parrain, Jacques Charavay était libraire à Lyon et c'est le maire de Lyon, Herriot, qui tenait le bras de la veuve lors de l'enterrement du grand homme.
-
Avant lui, on était boulevard du Lycée.
Histoire
-
Après 1830, on a installé ici un fort, la lunette des Charpennes, partie de la ceinture de fortifications de la ville. Elle a été déclassée en 1883.
-
Une fois les militaires partis, l'histoire de la rue est celle du lycée du Parc. L'avenue est née avec la construction du lycée achevé en 1913. A cause de la déclaration de guerre il a d'abord servi de caserne puis d'hôpital avant de trouver sa vocation première en 1919. Du 13 au 18 octobre 2014, le lycée doit célébrer son centenaire avec la publication d'un livre et une exposition de photos.
-
Les autres constructions d'habitations ont été construites pour une partie à cette époque, pour l'autre au milieu du 20e siècle.
-
En 1939, les lycéens ont de nouveau été chassés par les soldats, d'abord français, puis allemands jusqu'en 1944.
-
Le 15 mai 1968, les étudiants débaptisèrent provisoirement l'emblématique lycée du Parc pour le renommer lycée de la révolte.
-
Max Frérot est venu faire un braquage à la société lyonnaise de banque le 3 novembre 1981 en faisant un mort, le brigadier Guy Hubert.
Art et associations
-
Face au lycée, le stade Anatole France permet la pratique du basket.
Commerces et services
-
Le lycée du Parc est l'un des meilleurs de Lyon pour les études secondaires et surtout l'un des deux plus importants de France pour les préparations aux grandes écoles. Louis Néel y a été étudiant, devenu physicien, il a obtenu le prix Nobel de la spécialité. René Belletto y a fait ses études, il est devenu écrivain, pas encore récompensé au niveau mondial, mais par le prix Fémina. Son roman sur la terre comme au ciel se déroule en grande partie à coté dans une des maisons du boulevard des Belges. D'autres étudiants sont devenus célèbres, Jean François Revel, Jacques Soustelle, Louis Althusser, Vladimir Jankékévitch, Marc Lambron Marc Lachièze Rey, Bruno Benoit ou Benoit Mandelbrot, Jean Guitton et Jean Lacroix y ont enseigné.
-
On y trouve aussi une banque, une imprimerie, deux avocats et un commissaire aux comptes.
Juillet 2007 et août 2014
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck