Rue Constantine

Rue Constantine

Situation

  • La rue Constantine commence quai de la Pêcherie pour se terminer place des Terreaux.

  • La circulation des voitures et des bus est importante, sur deux voies, dans tous les sens, convergeant surtout vers la rue Lanterne.

Architecture

  • Elle est assez étroite, légèrement coudée en direction du beffroi de la mairie.

  • Elle est bordée de solides immeubles du milieu du 19e siècle.

  • Le 8 fait exception, la façade n'est pas construite, car occupée par l'atelier des pianos Baruth, du coup, on voit l'escalier de maisons construites autour d'une cour.

  • Le 22 est plus décoré avec une belle porte aux anges malheureusement défigurés, les fenêtres sont soulignées de colonnes et surmontées de médaillons aux profils d'artistes et de personnalités lyonnaises, les frères Coustou, Lemot, Louise Labé, Juliette Récamier qui est née par ici, alors rue de la Cage, Boissieu, JMC Stella et l'abbé Rozier. Si les médaillons vous plaisent, il y en a d'autres sur la façade rue Paul Chenavard après la statue de Saint Pierre.

  • On peut aussi lever la tête pour tirer la langue aux têtes grimaçantes du 9 et du 15.

Dédicace

  • A l'instar de ses voisines d'Oran et d'Algérie elle fut baptisée dans l'euphorie de la conquête coloniale.

  • Aujourd'hui, Constantine est une ville de plus de un million d'habitants au nord est de l'Algérie. A l'instar de Lyon, elle fut une ville romaine, et au contraire de Lyon qui a perdu son nom de Colonia Copia Claudia, tenant de l'empereur romain Claude, elle a conservé le sien issu de l'empereur Constantin.

Histoire

  • On s'est trouvé ici à l'emplacement du rempart du moyen âge, troué par la porte de la Lanterne.

  • La rue du Bessard a ensuite été ouverte une fois le rempart aplani, elle était étroite, puante, les peaux de bêtes y pendaient et les prostituées y attendaient le client.

  • La rue Constantine est née vers 1850 de l'élargissement de cette ruelle de la boucherie des Terreaux, une sorte d'abattoir qui existait ici depuis 1529 ou 1540.

  • Hormis les fils des trolleys bus, elle est restée semblable.

  • Fleury Marius Seive est né au 14 en 1896. Il est devenu aviateur à Bron et photographe, établissant les premiers plans aériens de Lyon, puis général d'aviation et a été adjoint au maire. Il est mort en 1972, il vivait alors avenue de Saxe.
  • De 1940 à 1943, Stanislas Fumet y a écrit Temps Nouveau puis Position au 12 après son interdiction, et fut un centre de rencontre pour la résistance qui y ont aussi développé Amitié Chrétienne.

Art et associations

  • UFEV organise des vacances.

  • Les pianistes viennent se servir rue Constantine, chez Baruth, depuis 1828 ou en face chez Hanlet.

Commerces et services

  • C'est la rue des magasins de vêtements branchés, il y en a dix, dont Shone et Bacardi et Cripers, issus des esthétiques bikers et punk dont le futur dure depuis plus de trente ans. Trois magasins de chaussures, un de décoration, les vénérables gants grenoblois, deux coiffeurs, l'entrée des modèles de l'école de coiffure, deux magasins d'esthétique, une banque, une assurance, trois sociétés dont des ouvreurs stratégiques.

  • On peut y manger dans l'un des trois kebabs, y perdre son croûton au Dominotier ou se régaler du pain maison et des spécialités tunisiennes de Tataouine et Ghomrassen chez Sherhrazed.

  • On peut se faire soigner chez un des trois médecins dont un ophtalmologue, trois dentistes, quatre kiné, une pharmacie.

Août 2005 et mars 2012

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La rue Constantine commence quai de la Pêcherie pour se terminer place des Terreaux.

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