Rue du Jardin des Plantes

Rue du Jardin des Plantes

Situation

• C'est une courte rue du bas des pentes de la Croix Rousse.

• Elle s'articule un peu bizarrement avec les rues où elle mène, elle fait un coude pour rejoindre la jonction des rues Burdeau et de l'Annonciade. Elle descend en pente douce vers la rue Terme qu'elle rejoint à angle droit.

• Les piétons peuvent y arriver par des escaliers, de la montée Rey ou de la montée de l'Amphithéâtre qui la croise.

• Les voitures et les bus 6, 13, 18, N12 la parcourent dans les deux sens.

Architecture

• Dans la première partie, elle est bordée de hauts immeubles de cinq étages de style canut avec leurs grandes fenêtres et quelques belles portes.

• Coté sud il faut remarquer les deux maisons jumelles dont l'une abrite la mairie, elles appartiennent à un ensemble construit vers 1800 avec la place Sathonay, elles semblent être de un étage, mais les deux premiers sont construits bien en dessous du niveau de la rue avec une sorte de douve qui leur a été aménagée pour leur donner l'accès à la lumière du jour. On y accède par des passerelles.

• Coté nord, elle se termine par le dos du vaste bâtiment du musée des télécommunications Burdeau.

Dédicace

• Elle est dédiée au jardin botanique, dit Jardin des Plantes qui se trouvait en bordure nord de la rue quand elle a été aménagée.

Histoire

• Cette zone est fréquentée depuis la plus haute antiquité puisqu'elle est à immédiate proximité de l'amphithéâtre des trois Gaules et de la voie romaine du Rhin.

• Le quartier est ensuite retourné progressivement à la nature jusqu'en 1296, date à laquelle les religieuses ont fondé le couvent de la Déserte dont les jardins se trouvaient ici.

• En 1848, on entreprit d'aménager une montée carrossable pour desservir la Croix Rousse, ce furent les rues Terme, de l'Annonciade et Giraud.

• La rue du Jardin des plantes prit alors rapidement son allure actuelle par la construction du nord de la rue.

• Le 3 juin 1862, l'extrémité est connut un équipement innovant avec la première ficelle, de la Croix Rousse. C'est l'ingénieur Meynard qui l'avait mise au point. L'idée de faire passer un transport en souterrain allait connaître un vif succès puisque Londres inaugurait ce qui est reconnu comme le premier métro du monde l'année suivante. Si la ficelle a été démantelée en 1967, ainsi que la gare, le tunnel est toujours là, il fait partie de la rue Terme et il a été pavé pour faire passer des voitures alors que l'on disposait d'un moyen de transport historique, écologique, folklorique et potentiellement touristique. Le site Lyon en ligne en propose un historique détaillé.

• La rue a connu une dernière modification avec l'installation rue Burdeau du central commutateur de télécommunications dont la haute façade surplombe la rue. Ce bâtiment n'a pas été détruit et est devenu un musée des télécommunications qui a fermé depuis.

Art et associations

• Le tatoueur est une sorte d'artiste.

• Une plaque rappelle que le peintre Fernand Majorel a vécu dans la rue de 1936 à 1965, son autoportrait est exposé au musée des beaux-arts.

Commerces et services

• Deux restaurants, le jardin extraordinaire et l'Albatros, spécialités réunionnaises se font face ainsi qu'un snack. Le Koquelicot les a rejoint en 2010 et propose des pâtes aux arômes de toutes les régions.

• La mosaïque tropicale est un pub dansant.

Il y a aussi :

• Une boulangerie, un fleuriste, un coiffeur.

• Quatre dentistes et deux psychothérapeutes.

• Un parking automobile, un point location vidéo, une cabine téléphonique et un plan de Lyon.

• La direction de l'action sociale de la mairie y a ses bureaux ainsi que le CCAS, un centre médico social, un centre médico psychologique, le service et l'antenne solidarité.

Décembre 2004 et juin 2011