Rue de la Platière

Rue de la Platière

Situation

  • La rue de la platière débute sur le quai de la Pêcherie et remonte jusqu'à la place Meissonier. Elle se prolonge jusqu'au Rhône par la rue du Plâtre et la rue du Bât d'Argent.

Architecture

  • La première partie monte jusqu'à la rue Lanterne, elle est pittoresque car aucune façade n'est alignée et qu'elle est assez large pour que la perspective se développe et qu'on ne soit pas étouffé par la hauteur des maisons.

  • Il y a de beaux éléments comme le portail du 12 et la superbe entrée du 8.

  • Le croisement avec la rue Lanterne forme une petite place mise à profit par la terrasse du bar surmonté d'un mur peint de deux panthères.

  • La partie à l'est est sur le plat, bordée aussi de maisons anciennes mal alignées, elle est agréable aussi, en allant vers la rue du Plâtre on a l'impression de s'enfoncer dans la ville comme dans un entonnoir, l'oeil attiré par la croix de Saint Pierre.

  • C'est le mur de la bibliothèque de la cité qui attire les touristes dans la rue qui mérite d'être mise sur le parcours d'une visite de la presqu'île.

Dédicace

  • La Platière était le nom d'un prieuré existant déjà au 13e siècle, toujours au 18e, lui-même tenait probablement son nom d'un domaine qui semble indiquer un terrain plat. Un peu en aval il existe aussi une rue du Plat à l'étymologie plus évidente.

  • La rue s'appelait déjà ainsi au 16e siècle sur le premier plan de la ville.

  • Le livre Saint Vincent, un quartier du bord de Saône dit qu'une pierre est gravée rue de la Palme dans les caves Maréchal à l'angle de la rue Lanterne.
  • Jean de la Platière a fait partie du second conseil des représentants des Lyonnais en 1276.

  • Jean Marie Roland de la Platière, né en 1734, mort en 1793 a été membre de l'Académie de Lyon et ministre de l'intérieur en 1789. On peut voir son buste par Chinard au musée des Beaux Arts.

Histoire

  • Le quartier a été urbanisé tôt au moyen âge, et la rue de la Platière a été l'une des premières tracées sur la rive gauche de la Saône.

  • La Platière est devenue une paroisse vers 1080. L'église et le cloître de la Platière se trouvaient à l'angle de la rue Lanterne. Abandonnés à la révolution, les derniers vestiges ont été démolis en 1869.

  • Vers 1245, le pape Innocent IV est venu célébrer la nativité à Notre Dame de la Platière.

  • En mai 1300, le prieur de la Platière a vendu une place à la ville de Lyon. Le prieur avait l'autorité sur le quartier de la Platière au bas des pentes de la Croix Rousse, sauf le bord de Saône dépendant de Saint Vincent.

  • En 1562, le cloître a été dévasté par les protestants.

  • Les archives conservent l'acte d'inhumation à la Platière en 1705 de Adrian van der Cabel, peintre hollandais qui a fini sa carrière à Lyon.
  • En 1739, on a enterré Pierre de Masso dans l'église, sa famille y disposait d'une chapelle, né à Lyon en 1665 il avait été sénéchal de Lyon et commandant pour le roi du Lyonnais, Forez et Beaujolais. La bibliothèque conserve un livre d'un autre Pierre de Masso, mort en 1593, prévôt de Saint Just.
  • Elisabeth Estrieux a été baptisée à la Platière en 1757. Le 4 juin 1784, elle est devenue célèbre sous son nom d'épouse Tible après avoir été la première femme aérostière en volant des Brotteaux jusqu'à la Duchère à bord de la Montgolfière Gustave. L'article Wikipedia détaille son histoire et signale son portrait sur un timbre du Nicaragua.
  • En 1793, Jean Basson et Joseph Marque ont été condamnés à mort pour avoir invité trois femmes à boire et manger au cabaret de la place de la Platière. Ils avaient promis de l'argent contre la tête de Précy ainsi que pour se rendre au camp de Dubois Crancé lui dire que les Lyonnais l'attendaient en libérateur.

  • En 1842, en creusant les égouts, on a découvert des inscriptions romaines du bas empire.

Art et associations

  • La bibliothèque de la cité est un groupe de murs aveugles peints avec les couvertures ou les pages ouvertes d'une centaine de livres qui ont été écrits par des Lyonnais, se passent à Lyon ou parlent de Lyon. Ils vont de Louise Labé à la renaissance à René Belletto à l'époque actuelle en passant par le Petit Prince, probablement le plus connu, et bien sur, Gargantua et Pantagruel, considérés comme fondateurs de la langue française moderne.

  • L'agence lyonnaise de Amnesty International, un luthier et l'école de danse de la Platière sont installés dans la rue.

Commerces et services

  • Quelques-uns uns des meilleurs commerces lyonnais nous amènent rue de la Platière, Terreaux Bricolage, Art 2000 vend cadre, papier, et matériel de beaux-arts dans ses trois magasins, Maréchal, supermarché du centre ville s'est fait connaître comme affineur alors que le charcutier Moinon l'est pour ses saucissons.

  • Trois bars sur les quatre de la rue s'étendent par des terrasses.

  • Le 1 regroupe treize professions médicales, trois autres médecins sont présents ici.

  • Un marchand de vélos destinés aux acrobaties a vu arriver deux stations de vélo V plus placides.

  • Il y a aussi une boulangerie, un hôtel, un antiquaire, un serrurier, une régie, un chausseur, deux bijouteries, une société.

Septembre 2005 et mai 2012

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La rue de la platière débute sur le quai de la Pêcherie et remonte jusqu'à la place Meissonier. Elle se prolonge jusqu'au Rhône par la rue du Plâtre et la rue du Bât d'Argent.

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