Rue Laurent Vibert
Situation
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C'est une courte rue du sixième entre les rues Garibaldi et Tête d'Or.
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La circulation se fait depuis la contre allée Garibaldi vers l'est.
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Le stationnement se fait des deux cotés.
Architecture
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On y accède en passant sous une galerie qui unit deux hauts immeubles de la rue Garibaldi.
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Elle bénéficie d'une parfaite unité de style, tout semble construit d'un même jet, 1882 est indiqué sur l'entrée n°17, excepté la résidence bâti gère à l'architecture de maison et un petit immeuble en retrait derrière une pelouse.
Dédicace
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Robert Laurent est né à Saint Genis d'Aoste en 1884, devenu orphelin à huit ans il est devenu Laurent Vibert en prenant le nom de son tuteur. Il est mort à Lyon le 26 avril 1925. Il habitait alors 15 boulevard des Belges. Il était propriétaire à Lyon des usines Pétrole Hahn, lotion qui se vend toujours bien et qui est destinée à éviter la chute des cheveux.
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L’ironie de l’histoire est que Laurent Vibert passe pour avoir été chauve dès sa naissance et qu’il l’avait mise au point pour faire repousser ses cheveux. Cette histoire semble bien légendaire, puisque le site de Pétrole Hahn indique que c'est son tuteur, puis père adoptif, François qui l'avait inventée d'après une première lotion d'un pharmacien de Genève Charles Hahn. François Vibert était né à Lyon en 1848, en 1888, il était droguiste rue Pleney, il est mort à Lyon en 1912.
- Il a fait ses études à coté, à l'école Ozanam, 60 rue Vauban puis au lycée Ampère.
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Laurent Vibert était un patron à l'avant garde du progrès social, dès 1920, il avait accordé des congés payés, une couverture sociale et un intéressement aux bénéfices. Cette société a aussi été à l'avant garde de la publicité. Les usines Pétrole Hahn, installées 89 avenue Berthelot sont restées à Lyon jusqu'en 1988.
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Il a laissé une fondation au château de Lourmarin dans le Vaucluse dont il venait quand il est mort d'un accident de voiture, 27 rue de Flesselles. François et Robert Laurent sont enterrés au nouveau cimetière de la Guillotière.
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Laurent Vibert était aussi historien, il a laissé plusieurs ouvrages sur l'orient, fondateur de la revue franco macédonienne. Il avait connu cette région affecté à Salonique en 1916 à 1918, cette information figure dans un article de Jean Moussa dans le 52 de la revue Rive Gauche.
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Avant d'entrer dans l'usine familiale il avait été chef de cabinet à la marine marchande et plénipotentiaire à la conférence de paix de 1918.
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Victor Vibert a été professeur de gravure à Lyon et y a introduit une nouvelle technique.
Histoire
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C’est ici qu’était installée la loge maçonnique du parfait silence qui avait dans un premier temps donné son nom à la rue.
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Le 10 août 2010, les policiers ont retrouvé Jean François Poinard dans le congélateur au n°3, bien gardé depuis novembre 2008 par sa concubine Guylène Collober qui vivait toujours là.
Art et associations
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Ils sont absents de la rue Vibert.
Commerces et services
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Y œuvrent, Majirep, matériel photo, un sexe shop, DDA, négoce agroalimentaire et l'union commission emploi.
Mai 2006 et octobre 2012
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck