Rue Tramassac

Rue Tramassac

 

 

Situation

  • La rue Tramassac débute au croisement formé par la réunion de la rue de la Bombarde et du Chemin Neuf, face à la rue du Boeuf.
  • Elle descend doucement vers le sud, puis remonte pour se terminer place de la Trinité. On peut continuer vers le sud par la rue Saint Georges, monter par le Gourguillon ou descendre vers la Saône par la rue Bellièvre ou la rue Ferrachat.
  • Les voitures circulent du Chemin Neuf vers la rue Carriès, la partie sud est piétonne.
  • L'entrée de la ficelle permet aussi de rejoindre le métro et traboule vers la rue Mourguet la rue Carriès et l'avenue du Doyenné.

Architecture

  • Plus qu'une autre, la rue Tramassac laisse voir les vicissitudes de l'histoire ce qui lui donne une allure décousue malgré de beaux détails à regarder.
  • La première partie a été refaite au 20e siècle, elle est dominée à l'ouest par un jardin triangle en pente, une grande plaque posée au milieu de l'herbe rappelle qu'il est issu de la catastrophe de Fourvière. Il fait face à trois façades en alignement relatif.
  • Sous la MJC, on a laissé une petite partie de mur, dernières traces de l'enceinte du cloître détruite en 1562. Au-dessus, c'est un cube de verre et de béton qui reflète la basilique, de l'autre coté de la rue de la Brèche, c'est un énorme bâtiment de l'école plus ancienne dans le 20e siècle.
  • En face, coté ouest, il reste une série de six jolies façades anciennes à arches, avec une porte à clous et deux beaux personnages sculptés au 32. Le 36 a une porte à main en heurtoir et une petite vierge.
  • Il y a encore une belle entrée à l'angle sud est de la rue Carriès.
  • Le passage suivant est curieux, on est dominé par deux ponts de fer qui se mettent régulièrement à vibrer au passage des ficelles.
  • La dernière partie est la plus jolie, elle monte sur des pavés entre de jolies maisons anciennes de plusieurs styles et suivant plusieurs orientations, celles du coté ouest, sont collées avec celles de la place. En face, les angles de la rue Mourguet sont bien décorés avec deux arches de pierre dorée, une statue, peut-être Saint Pierre et une niche vide finement sculptée portant une coquille.
  • Trois arches de pierres blanches de la Macly viennent en retrait, puis la dernière étroite façade à deux arches du 25 termine la rue.

Dédicace

  • Tramassac est un des noms les plus anciens de la ville, il n'a pas toujours indiqué la même rue mais aussi la rue du Boeuf et la rue de la Bombarde. Il est aussi passé par différentes formes, Tres Marsal et autres.
  • Illustration de cette errance, la petite rue Tramassac qui se prend plus au nord depuis la rue du Boeuf.

Histoire

  • La rue Tramassac est habitée depuis le second siècle, le chemin était déjà à cet emplacement au 6e siècle.
  • Elle passait au pied du rempart du cloître Saint Jean construit au cours du 12e siècle. Le comte Artaud de Forez s'y était fait construire une maison d'où il pouvait regarder Fourvière depuis le cloître.
  • La porte du Tiait, l'une des deux portes du cloître Saint Jean ouvrait sur la rue.
  • Le fameux Nostradamus avait ici un correspondant qui lui écoulait ses prédictions.
  • En 1562, les protestants ont ouvert une brèche dans le rempart pour s'emparer du cloître Saint Jean.
  • En 1680, le consulat a décidé des destructions de l'ancien rempart pour élargir la rue.
  • En 1900, il en restait encore une partie que l'on peut voir sur un dessin de Joannès Drevet.
  • Le 13 novembre 1930, toutes les maisons de la partie nord ouest s'effondrèrent sur la rue. Parmi les maisons détruites, il y avait l'hôtel du petit Versailles, le plus ancien de la ville qui avait étonné Rabelais puisque les caves, coté Chemin Neuf étaient plus hautes que les greniers coté Tramassac. Lyon a été victime de glissements de terrains, mais aussi de tremblements de terre comme en témoigne le livre de Benoît Rigaud, de 1758, qui relate un tremblement de terre advenu le 20 mai de la même année. Le musée des pompiers donne un historique illustré de la catastrophe.
  • Le dix novembre 1932, c'est la ficelle qui est venu s'écraser sur un immeuble de la rue, heureusement, elle était en révision et il n'y eut pas de morts.
  • Dans les années 1950, un certain Piquecry tenait une auberge où se réunissaient les occultistes de Lyon. On dit qu'après sa mort, son appartement brûla entièrement.

Art et associations

  • Plusieurs associations sont installées au 24, Macly, Mozarteum de France, Culture et humanisme et autres.
  • Ce sont des métiers d'art qui sont les plus nombreux, ateliers de potier, de reliure, de dorure, des copponiers qui réalisent des encadrements et soierie Saint Georges.

Commerces et services

  • Cinq restaurants, deux bouchons à spécialités locales, les Lyonnais et la Machonnerie, deux exotiques, le Puszta Hongrois déjà ancien dans le paysage et un Afghan plus un de poulet.
  • Une agence immobilière et une société y sont aussi installées.

 

Février 2008 et décembre 2015

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La rue Tramassac débute au croisement formé par la réunion de la rue de la Bombarde et du Chemin Neuf, face à la rue du Boeuf.

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