Rue Ferdinand Buisson
Situation
-
La rue Ferdinand Buisson débute avenue Lacassagne, face à la rue Omer Louis et au magasin Helmut bière. Elle se termine en jonction avec le cours Richard Vitton, à la limite de Lyon et de Villeurbanne, juste avant le croisement avec la rue du Vinatier et la route de Genas, place Kimmerling.
-
C’est une très longue rue qui traverse tout le quartier de Montchat en diagonale, elle fait la troisième pointe du trident, symétrique avec le cours du docteur Long autour de l’avenue du Château.
-
Les voitures circulent vers l’est avec les bus 25 et 38.
-
La variété des architectures et leur qualité mérite de la placer sur le tracé d'une promenade à Montchat.
Architecture
-
Elle est bordée de deux alignements de petites maisons simples et jolies, à un étage, entrecoupées de quelques immeubles à balcons des années 1960 jusqu’à sept étages.
-
La partie du milieu est un peu différente, entre le cours Eugénie et la rue des Sports, les maisons sont plus grandes, en retrait de jardins, ce sont les murs qui font l’alignement, les immeubles sont plus nombreux à cet endroit.
-
Quelques constructions du début du 21e siècle respectent à nouveau la hauteur avec une maison de deux étages en voie d’achèvement à l’angle de la rue Bonnand de même que l’arrondi de béton coloré de la crèche, construite en profondeur ainsi que l’escalier de secours en colimaçon du HLM au n°24.
-
Du 34 au 38, on peut remarquer trois villas dans de grands jardins.
-
Après le cours Eugénie, on longe le square de la place du Château puis le chevet de l’église Notre Dame du bon secours. En face, une niche du collège Pierre Termier porte la statue du grand homme recueilli regardant la maison paroissiale.
-
L’immeuble du 62 a un joli jardin qui monte jusqu’à un second immeuble placé plus haut sur le mont Chat.
-
Deux immeubles en tours dressent leurs sept étages de part et d’autre de la rue Louis.
-
On peut voir de belles charpentes et un toit pointu sur les maisons du 76 à 82 avant la rue Camille.
-
Face à la rue des Aubépins et jusqu’à la rue des Sports, une dizaine d’immeubles forme le groupe des Aubépins. Un grand immeuble centre à deux ailes est entouré de deux plus petits, il est percé d’un grand porche rond qui mène à une cour et à un second immeuble semblable sur la rue de la Balme. Ils font cinq étages et sont caractérisés par leurs lignes en dièdre. Des ascenseurs ont été ajoutés sur l’extérieur, petites cabines arrondies aux lignes futuristes.
-
A l’angle de la rue Sainte Marie, deux grosses villas de béton au 104 et 106 se remarquent par leurs lignes carrées et imposantes. Un petit manoir dans son jardin fait l’angle de la rue de la Caille.
-
On peut voir quelques jolis encadrements de porte sur les maisons qui terminent la rue ainsi que deux abris de porte à tuiles bourguignonnes et de petits décors aux coqs sur la maison du 129.
Dédicace
-
Ferdinand Buisson est né à Paris le 20 décembre 1841, il est mort à Thieuloy Saint Antoine le 16 février 1932.
-
Il a été directeur de l’enseignement primaire. Il est venu à Lyon en 1888 à ce titre visiter l'école de la Martinière.
-
Il a travaillé avec Jules Ferry à la mise en place de l’enseignement obligatoire. Il a été parmi les fondateurs de la ligue des droits de l’homme et prix Nobel de la paix en 1927. Ferdinand Buisson était président de la libre pensée, député à l’origine de la loi de 1905 sur la séparation de l’église et de l’état. La plaque le crédite d’écrivain et homme public.
-
Il est justement honoré par un groupe scolaire rue Benoist Mary.
-
Il y avait une rue Buisson en centre ville, elle a été rasée pour construire la halle des Cordeliers.
-
La partie ouest s’est appelée rue Basse, la partie est rue Gérente. J’ai lu qu’elle fut aussi rue Jacques Besson.
-
Durant la guerre de 1940 Suzanne Buisson a dirigé le CAS depuis le 85 avenue de Saxe jusqu'à son arrestation et sa déportation.Un jardin lui a été attribué en 2021.
-
Plus local, Armand Buisson a fondé la MJC de Gerland en 1945.
-
En 2011 Nicolas Roux Dit Buisson a photographié puis exposé des fleurs à l'orangerie du parc.
Histoire
-
La rue Ferdinand Buisson a été ouverte en deux temps, les deux extrémités ont été tracées après la vente de Montchat de 1858. Ces deux parties ont été urbanisées lors de la seconde moitié du 19e siècle.
-
La jonction entre les rues Charles Richard et Sainte Marie a été réalisée avant 1900, son urbanisation date essentiellement de la première partie du 20e siècle.
-
Le joueur de jazz Louis Sclavis a vécu son enfance dans la rue.
Art et associations
-
Trois terrains de basket accolés permettent de pratiquer ce sport.
Commerces et services
-
Il y a quelques activités industrielles vers l’est, mécanique générale, Rhône montage, Tramoyes express transports et deux sociétés.
-
La médecine a l’école du dos, un LAM, un cabinet infirmier et trois médecins.
-
Les enfants étudient au collège Pierre Termier, les petits à la crèche Montchat perché et Montchat botté.
-
On y trouve aussi un bar, un garage auto et un assureur.
Août 2008 et janvier 2017
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck