Rue Saint Irénée
Situation
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La rue Saint Irénée débute face au 16 rue des Chevaucheurs, elle monte en vue du clocher carré de l’église dont les cloches font parfois tinter l’air, elle se termine à son flanc, rue des Macchabées.
Architecture
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Elle commence par trois marches d’escaliers puis la première partie grimpe en goulot étroit et tortueux entre un flanc de maison puis un jardin derrière son mur sur le coté ouest. Coté est, au contraire on longe d’abord le mur d’un jardin puis celui de la maison du 1, coudé en deux parties pour suivre la courbe de la rue.
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Elle fait un coude sur le replat après la rue Vide Bourse entre le mur d’un jardin au grand portail au n°15 et un jardin de légumes et de fleurs à l’ouest avec des flancs de maisons sur un second plan.
Dédicace
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Cette rue perpétue la mémoire du second évêque de Lyon qui prit le relais du précurseur Saint Pothin en l’an 177. Il fallait faire preuve de courage à l’époque puisque nombre de ses coreligionnaires finirent dévorés par les lions la même année à l’amphithéâtre des 3 Gaules actuellement rue Lucien Sportisse.
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C’est par ses écrits que l’on connaît le martyr de 177. Il a aussi laissé des ouvrages de théologie qui le font connaître comme le premier théologien d’occident notamment pour avoir fait connaître les évangiles. C'est lui qui a fixé les quatre évangiles auxquelles on se réfère au détriment de multiples autres qui avaient été écrites. Il était disciple de Saint Polycarpe, lui même disciple de Saint Jean. Son évêché avait de l’influence sur toute la Gaule. On peut voir une édition de son livre Opus Eruditissimus au musée de l’imprimerie rue de la Poulaillerie. Il est l'un des pères de l'église.
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Saint Irénée est né à Smyrne vers 130, il est mort en 202.
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Il est aussi honoré par la place, l’église et le séminaire à Sainte Foy.
Histoire
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Cette petite rue existait déjà au moyen âge dans le bourg de Saint Irénée. Si les maisons ont changé lors des dévastations de 1562, les nouvelles sont déjà anciennes et la rue a gardé son exiguïté qui lui donne l’allure d’un passage.
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Un cippe funéraire garni d’inscription latines du musée a longtemps servi de banc à un cordonnier jusqu’au début du 19e siècle.
Août 2008 et janvier 2017
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck