Rue Pierre Termier
Situation
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La rue Pierre Termier commence à Collonges au mont d'Or, près de la place de la Tour, elle va vers le sud formant la limite entre Collonges et Saint Cyr puis entre à Lyon à un vaste carrefour d'où part le chemin de Fontenay à Saint Cyr au mont d'Or vers le nord et la rue Falsan en prolongement vers le sud ouest.
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La première partie lyonnaise forme la limite entre Lyon et Collonges. Après le chemin de Rochebozon à Collonges, elle se divise en deux, une chaussée automobile continue à descendre en courbe pour rejoindre le bord de Saône et le quai Carrié, la rue fait une courbe plus serrée à l'ouest et continue à flanc de colline pour se terminer à un point bas, face à la rue des docteurs Cordier, au débouché du pont de chemin de fer.
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Sa jonction avec la rue Falsan est le point le plus septentrional de Lyon. En levant la tête vers l'ouest, on voit le mont Cindre.
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La navette de Saint Rambert et le bus 31 la desservent.
Architecture
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La première partie est à la limite de Lyon, elle est aussi à la limite de la ville et de la campagne, coté ouest, c'est un groupe d'immeubles en barres avec les voitures à leur pied. Les façades sont rayées, une bande de béton, une bande de fenêtres à volets. On est en train de repeindre la bande en ocre en mettant des volets brun clair, le résultat est saisissant, les barres deviennent assez jolies. En face, il y a un groupe de villas, d'autres sont neuves le long de deux allées en profondeur, l'une est encore en cours de construction. Ensuite, on longe un immense mur avec trois maisons anciennes qui en dépassent, la dernière fait l'angle du chemin de Rochebozon. Ce coté est presque campagnard avec encore un petit pré de l'autre coté du chemin.
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A l'ouest, en dessous du Vergoin, il y a un replat avec deux impressionnantes maisons adossées à un bois au 28 et surtout au 30 avec son beau portail.
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Elle fait une grande courbe avec un beau massif de fleurs qui marque la séparation entre la rue et la voie routière qui rejoint le quai.
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La rue continue à flanc de colline sous un mur de pierre qui soutient un bois avec de grands arbres et domine le chemin de fer et au loin la colline de Caluire de l'autre coté du val de Saône.
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Le mur est largement ouvert par l'arrivée de la rue Porcher, deux maisons anciennes la suivent. Au 70, le mur est à nouveau ouvert par le portail jaune de la résidence de personnes âgées, un immeuble de sept étages aux fers peints de couleurs vives.
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Elle se termine au milieu de la végétation, une haie qui la sépare de la tranchée de chemin de fer dans la pente et un bois sur la colline.
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Hors de Lyon, on peut continuer au nord à Collonges, la promenade est agréable nonobstant l'absence de trottoir, à chaque passage de voiture, les petits personnages de piétons peints au sol se mettent à ressembler au dessin du cadavre nécessaire à l'enquête policière. On chemine entre des murs de pierre et de pisé. A l'ouest, à Saint Cyr il y a quelques champs, à l'est à Collonges des lotissements puis le chemin aboutit dans un petit bourg de Collonges avec une incroyable maison au 5 avec une belle tour et des motifs peints puis une seconde petite tour d'angle un peu plus loin qui a donné son nom à la place.
Dédicace
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Pierre Termier est né le 3 juillet 1859 à Lyon. Ses parents habitaient 43 rue René Leynaud. Il est mort le 23 octobre 1930 à Varces.
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Il a été un brillant étudiant qui est sorti major de l'école polytechnique. Le site de l'école le montre en photo et reproduit des discours qui détaillent sa double activité.
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Il a en effet mené une carrière de géologue, professeur à l'école des mines, qui l'a conduit à devenir aussi montagnard, membre du club Alpin. Son titre de gloire est d'avoir décrit la géologie des Alpes et d'avoir dirigé l'élaboration de la carte géologique de la France. Un sommet porte son nom dans le massif du Galibier.
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Pierre Termier est aussi honoré par un collège rue des Alouettes.
- Son élève Louis Nelter a participé à la première expédition française en Himalaya en 1936. Il est mort à Lyon le 23 janvier 1985.
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Elle est aussi route départementale 51 A.
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Quand elle faisait partie de la commune de Saint Rambert, elle s'appelait route des Rivières mais il y en avait déjà une à Lyon.
Histoire
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La rue était déjà tracée au 19e siècle avec un hameau à la jonction de l'actuelle voie rapide.
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Le passage de la tranchée de chemin de fer vers 1850 a imposé le tracé de la partie basse.
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La cité du Vergoin, entre les rues Termier et Falsan a été construite en 1970, les espaces verts ont été aménagés dans les années 1990. Les immeubles bénéficient actuellement d'une rénovation.
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La bretelle routière date de la même époque.
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La résidence de personnes âgées a été inaugurée le 22 novembre 1974.
Commerces et services
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C'est plus une chaussée automobile qu'une véritable rue, aussi, il n'y a qu'un cabinet d'études en bâtiments.
Septembre 2009 et octobre 2018
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck