Rue des Marronniers
Situation
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La rue des Marronniers se trouve à l'est de la place Bellecour entre la rue de la Barre et la place Antonin Poncet.
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Le n°2 traboule avec la place Bellecour.
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Les plans mentionnent un passage des Marronniers qui doit ressortir quai Gailleton. Il y a bien une longue allée qui s'enfonce vers l'est, mais elle est bouchée.
Architecture
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Pas un seul arbre dans cette rue toute droite, orientée nord sud, qu'on embrasse d'un seul regard.
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Les immeubles, anciens et sobres sont bien alignés, ils ont de deux à quatre étages et sont sans fioritures. Ce sont les décors des restaurants qui lui donnent un peu de fantaisie.
Dédicace
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Les marronniers étaient ceux qui marquaient la bordure est de la place Bellecour.
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Il y a bien longtemps qu'ils ont disparu, coupés pour permettre la construction des immeubles qui ont fait la rue.
Histoire
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Elle a été tracée au début du 18e siècle par la construction des nouveaux immeubles de l'est de la place Bellecour en 1715.
- Un panneau raconte l'historique du 7, siège de la SEPR de 1867 à 1895, puis resté lieu de ses cours professionnels jusqu'en 1978. Lieu où André Philip a fondé la République des jeunes en 1944 qui s'est ensuite transformée en fédération des MJC, maisons des jeunes et de la culture. Le 7 abrite un théâtre depuis 1985.
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Marcel Maréchal est né à Lyon en 1937. Il a fondé le théâtre du Cothurne rue des Marronniers qu'il a dirigé jusqu'en 1969. Roger Planchon, autre grand nom du théâtre y a fait ses débuts. Il est mort à Paris en 2020. C'est le cinéma CNP qui a repris la salle qui est maintenant ouverte sur la rue de la Barre.
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Elle est piétonne depuis la fin du 20e siècle et elle est animée par les visiteurs à la recherche d'un restaurant.
Art et associations
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Le théâtre des Marronniers.
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Le centre de méditation Dharma Ling et d'autres associations bouddhistes.
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L'association culturelle orthodoxe.
Commerces et services
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Le restaurant des Trois Tonneaux était installé ici depuis des temps immémoriaux, c'était le plus ancien de la rue. Ses plats succulents laissent bien des souvenirs. Je ne l'ai pas vu lors de ma visite, il ne reste plus que Chabert pour garder le cap en ces temps frugaux où l'andouillette à la fraise de veau a été interdite.
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La rue a été entièrement spécialisée pour la restauration, plus encore que les rues Saint Jean et Mercière. Vingt restaurants cherchent à nous allécher plus un snack et la brasserie Paulaner.
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Si vous avez trop mangé, il y a un hôtel, si vous avez encore faim, une alimentation.
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Mais aussi, un magasin de vêtements et un d'esthétique, la librairie Gibert et une société.
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On peut étudier le stylisme chez Supdemod et le sport chez Iems.
Novembre 2004 et juin 2011
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck