Rue de Trion
Situation
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C’est la rue principale de Saint Just. Elle vient en prolongement de la rue des Farges en provenance de Fourvière et du Vieux Lyon pour se terminer place de Trion.
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Vers l’ouest, elle se prolonge vers Tassin par l’avenue Barthélemy Buyer, vers Vaise par la rue Pierre Audry et vers le Point du Jour par la rue de la Favorite.
Architecture
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Elle monte en pente douce et tortueuse jusqu’à la rue Saint Alexandre, elle fait ensuite un replat pour partir vers l’ouest avec une courte descente pour arriver sur la place de Trion.
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Coté sud, elle commence après la rue des Tourelles par un petit groupe de maisons anciennes de deux à trois étages, puis par un second alignement jusqu’à la rue Saint Alexandre.
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Coté nord, elle débute après la montée du Télégraphe par un joli jardin rocailleux récemment aménagé au dessus d'escaliers, adossé à un bel ensemble de murs de pierres dorées qui protègent le jardin d’une superbe maison individuelle. Ensuite, les maisons collectives sont alignées sur la rue, ce sont des maisons anciennes, charmantes et disparates, de un à quatre étages. Toujours, coté pair, les maisons du 32, 34 et 36 sont adossées à flanc de colline, laissant la place à des jardins et construites en travers par rapport à la route, elles sont protégées par des murs de soutènement dont les importants renforts empiètent sur le trottoir.
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Les dernières maisons de cette portion ont été reconstruites vers 1980 par un groupe de HLM à trois étages composés de volumes de béton imités de la maison des missionnaires avec leur sommet triangle. Ce groupe ménage des allées et une cour surmontée d’une verrière pour rejoindre le terminus de la ficelle. La voûte de la ficelle est pittoresque, et il l’est encore plus de prendre ce mode de transport qui fut en son temps un précurseur de nos modernes métros pour descendre à Saint Jean.
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Au replat, l’alignement de vieilles maisons disparates et charmantes continue en face de la place Varillon.
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Après la place, quelques constructions des années 1980 tranchent avec l’unité et l’alignement de la rue, elles sont plus hautes, et ont gardé et amplifié le caractère disparate, le dernier immeuble du 20e siècle est encore plus haut et donne sur la place.
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Le coté pair reprend un alignement de maisons anciennes et du 19e siècle avec au n°80, un entrepôt des meubles Favrot installé ici depuis 1937 et qui prépare son déménagement. Après la montée de Loyasse, un joli pavillon trône isolé au milieu de son jardin.
Dédicace
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Son nom viendrait d’une altération du latin trifontius, trois fontaines, Allmer dans sa revue épigraphique penche pour trigoncius, à la jonction de trois aqueducs ou trois chemins place de Trion, nom qui s'est propagé à la rue.
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Une de ces fontaines antiques a été restaurée et installée au milieu de la place de Trion vers la fin du 20e siècle. Une autre, dans un monument qui semble antique se trouve en bas de la rue, elle est ornée de dauphins, et datée 1835 avec l'inscription anno XDCCCXXXV erexerunt.
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Elle s’est d’abord appelée rue des Anges avant que ce nom ne soit confié à une petite rue perpendiculaire.
Histoire
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Cette rue, située dans le bas du vallon de Saint Just a vu passer des hommes depuis la plus haute antiquité, c’est là que passait la voie romaine de l’Aquitaine en direction de Saintes.
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Ambroise Commarmond indique que dans les grandes occasions, dans l’antiquité, on égorgeait un taureau, le sacrificateur se purifiait de son sang et on érigeait un cippe taurobolique en souvenir, on peut voir ces monuments au musée gallo romain et rue des Macchabées.
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Elle s’est ensuite située en bordure du rempart du bourg de Saint Just pendant toute la période du Moyen âge.
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La rue a été urbanisée sous son tracé actuel après la destruction des remparts de Saint Just en 1562.
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Benoist Mary y est né au 36 en 1864.
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En 1885, on a creusé pour faire passer le train vers Vaugneray, on a trouvé de nombreux vestiges antiques qui ont permis à Auguste Allmer de publier une étude sur les vestiges romains "Trion, antiquités découvertes en 1885, 1886 et antérieurement au quartier de Lyon dit de Trion".
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Au n°15, vivait la famille Lavarenne dont le père a monté la troupe de théâtre dans laquelle Benoist Mary a débuté et a donné naissance à Monseigneur Lavarenne, ils ont maintenant chacun leur rue.
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Ce sont aussi les transports qui ont motivé les derniers changements des années 1980. En 2024, tout était resté semblable, à part l'angle est de la montée de Loyasse qui avait remplacé les meubles Favrot. Des affiches contestent un projet de limitation d'accès aux voitures.
Art et associations
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Le groupe musical «les Mouches Voler» y a son contact, alors montez rue de Trion pour écouter les mouches voler.
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L’école de danse Irène Scrivan montre de nombreuses photos de ses spectacles en vitrine.
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Il y a une association alcool assistance.
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La communauté missionnaire Oblats de MI, la Fondation Mazenod entraide missionnaire et trois SCI sont regroupés dans une grande maison au 36.
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Art peaux propose des créations sur cuir.
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Une librairie ouverte sur la rue expose des livres anciens et modernes.
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En 2018, la biennale des lions a relancé une nouvelle exposition depuis le 14 rue de Trion.
Commerces et services
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C’est une rue très commerçante de la rue Saint Alexandre jusqu’à la place de Trion.
On y trouve :
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Deux bars, la colline et le terminus, implantés depuis des années, deux restaurants, et deux pizzaiolos.
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Une alimentation, une boulangerie, une pâtisserie et une épicerie.
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Un magasin de meuble, deux fleuristes, deux agences immobilières.
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Plusieurs artisans, sanitaire, cordonnerie, bâtiment, plomberie, vitrerie.
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Trois magasins de vêtements, cinq coiffeurs, une mercerie, deux tabacs, deux pressings et deux sociétés de nettoyage.
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Deux banques et un point presse.
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Six médecins, deux dentistes, deux pharmacies, deux orthophonistes et un pédicure.
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Deux autos écoles, une société de publicité, Lyon plastification images.
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Un point location vidéo, un magasin de photos et un d’informatique.
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En 2024, on peut voir le blason du consulat de Suède au 32.
Février 2005, juillet 2011 et juillet 2024
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck