Rue de la Poudrière

Rue de la Poudrière

Situation

  • A l'extrémité de l'arrondissement et du plateau de la Croix Rousse, la rue de la Poudrière unit la montée des Esses au cours général Giraud et à la montée de la Butte.

  • Elle est formée de deux tronçons en fourche orientée vers le sud.

  • La circulation se fait du cours Giraud à la montée des Esses pour la partie haute, dans les deux sens pour la partie basse.

  • Un chemin unit les deux tronçons, un autre permet de rejoindre le boulevard de la Croix Rousse.

Architecture

  • Sur la partie haute, seuls les impairs sont construits, deux immeubles du début du 20e siècle en encadrent un plus récent. Le 1 est plus haut, huit étages avec un renflement proéminent, le 5 est décoré de balcons, de fleurs et de portraits. Sur celui du milieu, certains appartements bénéficient d'une colonne vitrée au dessus du vide.

  • En face, subsiste un triangle de verdure arboré et en pente.

  • De même, le triangle formé par les deux tronçons est laissé à la verdure, pelouse et fleurs. La maison des Ballofy, datant des années 1920 qui en borde le fond est assez originale, ornée de trois curieuses effigies des propriétaires sabotiers de métier, d'où les sabots qui entourent leurs visages.

  • La partie basse est dissymétrique, à l'ouest, dans la pente, un haut mur de pierres laisse apparaître des parties du fort Saint Jean et de la colline de Fourvière ainsi que des jours dans les meurtrières.

  • Coté est, on est surplombé par le dos des immeubles de la partie haute, ensuite, il y a une maison fortifiée, héritière de la Poudrière?

  • Puis, deux petites maisons à deux et trois étages se perdent dans la verdure. La première, moderne dispose de trois beaux balcons, la seconde, ancienne de deux grandes verrières.

Dédicace

  • La Poudrière, magasin des poudres explosives était installé ici.

  • Le nom a été donné en 1870 après la démolition des remparts, auparavant, on était rue Bellevue.

Histoire

  • En 1699, en creusant les fondations de la Poudrière, on a trouvé des pièces d'argent de l'époque romaine. Comme il semble que les Romains ne soient pas montés si haut, elle devait se trouver plus proche de la Saône. En 1827, la ville a acheté un terrain pour y entreposer sa poudre.

  • Le fort Saint Jean qui la borde était le bastion ouest de la fortification qui ceinturait la Croix Rousse, on a donc été dans l'emprise militaire jusqu'à sa destruction au milieu du 19e siècle.

  • L'empereur Napoléon y est passé pour venir diriger la relève de la garde au fort Saint Jean.

  • La Poudrière a été attaquée pendant la révolte des canuts faisant quinze morts les 21, 22 et 23 novembre 1831, les soldats ont fermé la Poudrière après avoir jeté la poudre dans l'eau.

  • La maison des sabotiers a une courte et riche histoire, après y avoir creusé des sabots, on y a invoqué les esprits, et désormais, ce sont les Hongrois de Lyon qui s'y réunissent dans le cadre de Amitiés France Hongrie et de l'association Camille Ballofy. La conférence de Denis Lang de la SEL détaille sa vie et lève la légende, Camille Ballofy avocate, a fait construire la maison en 1937, y a vécu et fait vivre ses associations jusqu'à sa mort en 1981. Les sabots sont un décor évoquant sa région natale l'Auvergne.

Art et associations

  • Elles se réunissent dans la maison ci-dessus.

Commerces et services

  • La rue en est dépourvue.

Juin 2005 et septembre 2011

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A l'extrémité de l'arrondissement et du plateau de la Croix Rousse, la rue de la Poudrière unit la montée des Esses au cours général Giraud et à la montée de la Butte.

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