Rue Louis Vitet
Situation
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La rue Louis Vitet débute place Sathonay et rue Sergent Blandan et se prolonge par la place Tobie Robatel au delà de la rue de la Martinière.
Architecture
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Elle est très large, mais pas longue.
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Le 1 est une maison ancienne à l'entrée en contrebas et à cinq étages sans décoration.
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L'immeuble suivant est accolé à la Martinière, il est daté de 1904, très cossu. C'est sa façade à l'angle de la rue de la Martinière qui est remarquable, derrière un large portail de fer, elle semble à un livre ouvert.
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Coté ouest, le 4 est bien composite, il laisse apparaître un bel escalier en colimaçon.
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Le 6 est le solide flanc de la salle Rameau, avec les grandes vitres du club de billard. La grande salle de l'académie de billard date de 1907, elle a été l'une des premières à bénéficier de l'utilisation du béton armé, elle est décorée de quelques vitraux.
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Comme pour l'école, la façade principale donne sur la rue de la Martinière.
Dédicace
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Louis Vitet est né à Lyon le 3 août 1736, il est mort à Paris le 25 mai 1809.
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Il a été médecin et maire de Lyon de 1790 à 1792. Il a quitté la mairie pour devenir député à la convention.
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Il a écrit plusieurs ouvrages de médecine et a siégé à l'Académie de Lyon, succédant à Pierre Poivre.
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Jean François Vitet a aussi été académicien à Lyon, président du conseil général de Rhône et Loire en 1790 et du tribunal civil. Il est mort à Lyon le 17 octobre 1824, 13 rue des Trois Maries.
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Un autre Louis Vitet à son nom sur une plaque hommage 1914 1918 dans la basilique d'Ainay.
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Si on demandait leur avis aux noctambules et aux arrivants de la gare de Perrache, la mère Vitet aurait sûrement sa rue, pour nous avoir régalé d'andouillettes succulentes à toutes heures du jour et de la nuit dans son restaurant qui existe toujours cours de Verdun. Coïncidence ou non, la mère Vitet a connu de graves difficultés au moment de l'interdiction des andouillettes à la fraise de veau à la fin du 20e siècle. En 2016, on lui a attribué une allée des halles Paul Bocuse.
Histoire
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Le quartier date du moyen âge, il n'y a plus de constructions de l'époque, mais la maison du 1 et la petite allée en contrebas témoignent d'une époque ancienne où le niveau du sol était plus bas.
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Au 16e siècle, elle était spécialisée dans l'élevage des cochons sous le nom de rue des Auges.
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La rue en elle-même a été calibrée au début du 20e siècle par l'installation de ses deux principaux bâtiments.
Art et associations
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L'académie de billard ouvre sur la rue de la Martinière, mais d'ici on peut admirer les tapis et les cannes.
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Le Rhône sportif propose de jouer au tennis de table.
Commerces et services
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Le restaurant l'escale des saveurs sort parfois une terrasse sur le large trottoir, on peut aussi manger dans une pizzeria.
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Baraillon vend des moquettes et des parquets, il y a un coiffeur et une location vidéo.
Septembre 2005 et avril 2012
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck