Rue Philippe de Lassalle
Situation
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La rue Philippe de Lassalle débute boulevard de la Croix Rousse, près du clos Jouve, au même niveau que la rue Roussy. Elle part vers le nord, traverse la rue Hénon et se termine rue Sabran, on peut continuer vers la Saône par la rue d'Ypres, ou à pied par le chemin du Vallon tout au nord du quatrième.
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L'allée des tennis permet de rejoindre le parc Popy puis la rue Henri Gorjus.
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Le bus 18 passe au sud de la rue Hénon, le 61 au nord.
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En cheminant vers le sud, on voit Fourvière, vers le nord, les monts d'Or, si on tourne la tête à l'ouest, c'est la tour de la Duchère qui attire l'attention.
Architecture
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Elle est bordée de façon discontinue par des bâtiments plutôt importants, de nombreux pavillons et des propriétés protégées par des murs.
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La partie sud est tendue de câbles de trolleybus, la partie centrale est très large avec un terre plein en voie de construction.
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Le début coté est avant la rue Bonnet est le seul ensemble véritablement urbain, aligné sur la rue, la plupart des immeubles sont datés, 1959, 1960, le n°6 de 1937, le n°12, de 1953, à la belle grille verte.
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Le mur du n°11 n'est pas repeint d'hier, puisqu'une interdiction d'afficher du 30 octobre 1935 apparaît encore.
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Au n°50, une barre moderne arbore des balcons d'un bleu d'une intensité étonnante.
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Le flanc de l'église Sainte Elisabeth, en béton, fait face à celui de l'école Flammarion peinte en rose.
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Après la rue Hénon, un cube de verre du CRDP précède les longs murs des cimetières avec leur grand portail courbe en béton et son clocher à vitraux.
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Du stade Bailieux, au 53, dans lequel on entre par un pavillon de 1910, on peut voir la grande maison de l'internat Favre.
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Coté est, deux barres d'habitation, puis de petites maisons de marbriers, dont l'une datée de 1914, et encore deux résidences modernes à plusieurs immeubles disséminés dans des parcs, puis la caserne des pompiers aux deux grands portails adossés à un mur de béton.
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Une superbe glycine embellit la grille à l'angle de la rue Roussy.
Dédicace
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Philippe De Lassalle a vécu de 1723 à 1804, 1805, d'après la plaque sur laquelle il est honoré comme décorateur d'étoffes.
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Il est né à Seyssel, cent vingt kilomètres en amont sur le Rhône puis est venu faire ses études à Lyon. Il est mort à Lyon place des Terreaux, le 27 février 1804.
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Il fut le plus grand peintre de la soierie lyonnaise du 18e siècle. Il a préparé les portraits de Catherine II et Louis XV ainsi que des décors de guerre ou de nature.
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On peut voir les résultats de ses oeuvres dans une salle qui lui est consacrée au musée des tissus, rue de la Charité.
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Un autre La Salle, Jean David Tourlouron baron de la Salle s'est illustré en défendant le pont Morand lors du siège de Lyon en 1793. Son exploit fut de se jeter dans un bateau pour éteindre la mèche d'un brûlot qui y avait été lancé. Il est mort pendant le siège.
- Avant 1909 on était rue Saint Pothin.
Histoire
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Face à la porte des Chartreux, quelques maisons ont été construites avant le 19e siècle. La maison du n°23 a été une maison de retraite depuis 1737, puis un couvent des franciscaines de Sainte Elisabeth.
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Une plaque indique que Lamartine a vécu dans le quartier, à la pension Pupier de 1801 à 1803.
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Le vieux et le nouveau cimetière de la Croix Rousse sont tout au nord depuis le 19e siècle. L'abbé Boullan, dont on connaît les messes noires par le roman de JK Huysman y a été enterré. Le diable a dû se venger, puisque sa tombe a disparu du cimetière. En revanche, on peut toujours voir les bustes de Pierre Dupont, Germain Vallier, Désiré Barodet, le monument au commandant Arnaud dans l'ancien, un buste de Joséphin Soulary, un portrait en relief de Louis Carrand, la tombe de Tony Garnier dans le nouveau. Joseph Pointet y est aussi enterré, ce soyeux a retracé en amateur l'historique des propriétés de la Croix Rousse, puis de Lyon du 14e siècle à la révolution. Irène Tunc y est enterrée, née à Lyon en 1934, elle a fait une carrière d'actrice jusqu'à sa mort accidentelle en 1972. Après sa mort, son veuf Alain Cavalier lui a consacré un film, Irène. Comme Loyasse, il fait partie de la route européenne des cimetières.
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La rue a été redressée au 20e siècle au moment de construire le quartier de la rue Pernon, par les architectes F et V Clermont à partir de 1922. L'ancien tracé est devenu la rue Dangon.
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Les immeubles de logement collectif lui ont fait changer d'allure à partir du milieu du 20e siècle.
Art et associations
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C'est la rue des activités sportives avec trois stations vélo V.
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Le stade de football en herbe synthétique derrière l'espace Lamartine a été dédié à Grégory Coupet par le maire de Lyon le 26 octobre 2005. Coupet était le gardien des buts de l'OL alors déjà quatre fois champion de France de football. Le revêtement rend le stade étonnamment silencieux, il est doublé d'une piste d'athlétisme.
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Au 53, c'est un nouveau stade avec terrain de hand, de basket, roller et mur d'escalade peint au décor de montagne sous le nom de gymnase Bailieux, siège du PESD volley.
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Une allée mène aux tennis du TCCR.
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Après le sport, on peut reposer son âme et ses pieds à l'église Sainte Elisabeth.
Commerces et services
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Face aux deux cimetières de la Croix Rousse, un marchand de fleurs et trois marbriers, dont Barroud qui indique sa date de fondation, 1899, on peut voir quelques belles plaques polies.
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La caserne des pompiers fait l'angle avec la rue Sabran.
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Le CRDP et le SCEREN, sont à l'angle de la place Flammarion.
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Onze professions médicales, un coiffeur, un architecte, un déménageur, une station service essence, quatre sociétés.
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Un square accueille quelques bancs et des jeux d'enfants.
Mars 2006 et août 2012
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck