Rue Sully
Situation
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La rue Sully se prend quai de Serbie, elle traverse le sixième vers l'est pour se terminer après le boulevard des Belges, devant le lycée du parc rue Anatole France.
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La circulation se fait des extrémités vers l'avenue Foch avec des stationnements des deux cotés.
Architecture
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La statue du grand homme de pied orne une niche à l'angle du quai de Serbie, elle a été érigée en 1844.
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La première partie débute entre des immeubles de pierre bourgeois du 19e, solides et austères, à entresol, assez hauts avec cinq étages. Quelques-uns uns sont bien décorés, comme les n°16 et n°17 face à face.
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Au n°12, le grand portail est un anachronisme dû au réemploi de la chapelle des Gadagne, construite vers 1530 dans l'église des Jacobins qui a été récupérée en 1816 lors sa destruction pour construire cet immeuble. Une très belle pierre finement sculptée soutient le balcon du dessus.
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L'architecture change totalement après la rue Vendôme, il y a moins d'unité avec des constructions de toutes les époques depuis le 19e siècle, toutes les hauteurs aussi, culminant avec une barre de dix sept étages vers la rue Garibaldi, mais avec aussi des entrepôts de vente sans étage. En général, elles sont sur la rue avec quelques résidences en retrait.
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Au n°35, un hôtel particulier a résisté derrière son jardin.
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Coté nord, certaines résidences sont construites autour de jardins comme au n°45.
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Quelques belles entrées bien cossues sont à regarder, en vitre et fer comme au n°107 ou en bois comme au n°130.
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Quelques balcons laissent déborder des végétaux.
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Après la rue Masséna, on longe le flanc de l'église Saint Joseph, avec ses formes massives en pierre taillée.
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Après le boulevard des Belges, seul le coté nord est construit, le stade en face laissant la place dégagée jusqu'à la rue Crillon, ce qui laisse apprécier la grande façade avec ses ouvertures en fer forgé noir.
Dédicace
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Maximilien de Béthune est né en 1559 à Rosny sur Seine, il est mort à Villebon en 1641.
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Il a fait toute sa carrière au service du roi Henri IV dont il est devenu le grand voyer et le surintendant aux finances, le restant après la mort du roi.
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Sa gloire est d'avoir redressé les finances françaises. On lui doit aussi la fameuse phrase, labourage et pâturage sont les mamelles qui nourrissent la France.
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Il est devenu duc de Sully en 1606 et c'est ce nom qui est resté dans les mémoires.
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Sully sur Loire est une ville de six mille habitants en bord de Loire proche des châteaux de la Loire à six cent kilomètres à l'ouest de Lyon.
Histoire
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La partie proche du Rhône était prévue au plan Morand de 1764.
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La rue Sully a été ouverte, puis construite progressivement de l'ouest vers l'est tout au long du 19e siècle.
Art et associations
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Le stade Anatole France, aménagé pour les écoles est ouvert à tous le reste du temps, la fédération sportive et gymnique du travail propose plusieurs sports, les enfants ont aussi une salle de gym dédiée.
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On peut apprendre la danse au centre chorégraphique de Lyon, le bridge dans une école.
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Les éditions aux Arts.
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La paroisse Saint Joseph y a plusieurs salles et une bibliothèque.
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Une plaque rappelle que le graveur Philippe Burnot, né en 1877, mort en 1956, fondateur du bois gravé lyonnais a vécu au n°29.
Commerces et services
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On y trouve quatre restaurants, trois alimentations.
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Deux architectes, la régie Bouteille, une agence immobilière, une vitrerie, une horlogerie, un restaurateur de céramiques.
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Un salon d'esthétique, un cabinet de voyance.
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La poste, le collège Vendôme.
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Deux banques, un GAB, une assurance, six professions médicales, quinze sociétés.
Mai 2006 et septembre 2012
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck