Rue Josephin Soulary
Situation
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Parcourir la rue Joséphin Soulary offre une charmante promenade, car elle permet aux piétons de passer de la Croix Rousse au quai du Rhône, face au parc de la Tête d'Or.
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Elle débute rue de Belfort et se termine place Adrien Godien, à l'angle de la rue Eugène Pons.
Architecture
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Elle est composée de trois sections bien différentes.
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De la rue de Belfort à la rue Thévenet, c'est une portion droite et plate, bordée d'immeubles de un à quatre étages, du 19e siècle, typiques de la Croix Rousse, simples et harmonieux.
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Plusieurs maisons individuelles et garages dans la cour du n°14 avec une autre maison au n°11 font la transition avec le second passage, étroit et tortueux. On chemine entre le vieux mur de pierres d'une ancienne propriété maintenant investie par un immeuble moderne de la rue Thévenet coté ouest. En face, c'est une succession de murs et de maisons basses avec quelques belles entrées. Le stationnement est problématique, la voie est trop étroite, aussi les voitures cherchent à gagner des centimètres en raclant les murs.
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Au n°21, une belle maison est fermée par un grand portail au bleu sombre intense. Une plaque d'altitude est collée dessus, mais l'indication est tombée, c'est la n°241, ce qui ne doit pas être très loin de la réalité.
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Ensuite, un escalier descend jusqu'au niveau du Rhône. On chemine entre deux murs d'où dépassent des arbres, sous les figuiers, en vue des cerises et en compagnie de vigne vierge, glycine, lézard, lierre, jonc ... dans la rumeur automobile qui monte de la ville. On est parfois en vue du Rhône, de Saint Clair, de la cité internationale, de Rillieux et de l'immense masse de végétation qui commence par le parc et accompagne le cours du Rhône en amont de Lyon.
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La partie basse est de nouveau entre des maisons anciennes. Le portrait de Joséphin Soulary est encastré dans le mur du n°31 au portail gravé A TARDY.
Dédicace
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Joséphin Soulary est né à Lyon, rue Donnée, le 23 février 1815, il y est mort le 28 mars 1891. Il a vécu ici jusqu'à sa mort, alors 31 rue des Gloriettes.
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Son visage est sculpté dans la façade de sa maison. On peut voir encore deux autres bustes, l'un au musée des beaux-arts et l'autre sur sa tombe au cimetière de la Croix Rousse.
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Joséphin Soulary travaillait à la préfecture, puis est devenu bibliothécaire au palais des arts.
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Il est connu comme poète ayant publié plusieurs ouvrages dont les sonnets humoristiques en 1862. Paul Mariéton lui a consacré un livre "Soulary et la pléiade lyonnaise en 1884.
Histoire
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La rue Soulary fait suite à un ancien chemin.
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Au 17e siècle, il était déjà bordé de quelques maisons.
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C'est au milieu du 19e siècle qu'elle est devenue une rue dans la partie haute et a été urbanisée et le bas bordé des maisons qui sont toujours en place.
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Au début du 20e siècle, il y avait un château d'eau à l'allure de blockhaus.
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L'écrivain Stanislas Rodanski (Lyon 1927-1981) qui a participé au mouvement surréaliste et à la revue Néon a vécu au n°9. Une galerie Néon existe maintenant rue Burdeau.
Art et associations
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Quelques courageux réussissent à faire l'ascension des marches en courant.
Commerces et services
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Une miroiterie, une boutique pizza et Internet sont à l'angle de la rue de Belfort. L'Accès et Mazal serrures, occupent une cour et une maison qui donne sur la rue Pons.
Mai 2006 et octobre 2012
Merci à Mielly, l'abbé Pierre est bien né dans le quartier, Petite rue des Gloriettes, désormais rue Thévenet.
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck