Rue Gasparin

Rue Gasparin

 


 

Situation

  • La rue Gasparin part de la place des Jacobins vers le sud et se termine place Bellecour.

  • La circulation se fait vers la place Bellecour, une voie de Bus, le 91, une de voitures et une de parking.

  • Vers le nord on marche en regardant la fontaine des Jacobins, vers le sud, on voit l'office du tourisme.

Architecture

  • Elle est droite et plate, bordée de solides immeubles bourgeois du milieu du 19e siècle, bien décorés de chapiteaux, de balcons de pierre, de têtes et autres dans une parfaite unité de style et de volume.

  • Parmi les éléments remarquables, les têtes du n°13, celle du n°16 bis qui couronne une superbe imposte, une autre couronnée au sommet d'un immeuble et celles des n°20 et n°29.

  • Des lions à tête de chats au n°18 et surtout un beau lion ailé au n°20 qui est la façade la plus richement décorée.

  • Un cygne heurtoir au n°12.

  • Le n°14 fait exception avec ses quatre étages à grandes fenêtres plus sobres.

  • La rue se termine par la statue de l'homme de pierre de Georges Salendre, plus grand que nature qui porte une plaque à la croix de Lorraine. Derrière lui est gravée la fameuse devise, passant va dire au monde qu'ils sont morts pour la liberté, ainsi qu'une longue liste de lieux des tueries de la région, du pays, de l'Europe et celle des camps de concentration.

Dédicace

  • Adrien Etienne Pierre de Gasparin est né le 29 juin 1783 à Orange, il y est mort le 7 septembre 1862. Il a été un agronome de renom.

  • Gasparin a été nommé préfet de Lyon pour conduire la répression après la révolte des canuts de 1831, il l'était encore en 1834, c'est lui qui dirigeait les forces de police lors de la seconde révolte. Il a remplacé le préfet Dumolard, coupable d'avoir été trop faible avec les canuts, quelques jours après la fin de la révolte.

  • Gasparin travaillait à la préfecture, sensiblement au débouché de sa rue sur la place des Jacobins.

  • Gasparin a été membre de l'Académie de Lyon de 1835 à 1839. Il est parti de Lyon pour devenir ministre de l'intérieur, c'est à ce titre qu'il a passé commande du Requiem de Berlioz.

Histoire

  • La rue a été tracée sur l'emprise de l'ancien couvent des Jacobins installé au 13e siècle dont l'église a été démolie en 1816.

  • Elle a ensuite été remplacée par la préfecture, démolie à son tour en 1852.

  • Il y a eu un projet de galerie couverte en 1860.

  • La rue Gasparin a été construite autour de 1863 comme en témoignent les deux immeubles datés de cette année et le 9 de 1860.

  • Le 5 novembre 1873 Anselme Petetin a été amené à l'hôtel du Globe où il est mort après être tombé d'apoplexie place des Terreaux. C'était un personnage important, journaliste au Précurseur, il s'était opposé à Gasparin avait été en prison à Lyon, préfet, il avait dirigé le rattachement de la Savoie à la France, avocat, il venait assister à la rentrée de la cour d'appel. L'article de la Gryffe publié par Lyon au XIX° siècle détaille sa vie.
  • Le 26 juillet, la résistance a fait sauter le café du Moulin à vent, fréquenté par la Gestapo. Le lendemain, 27 juillet 1944, cinq chefs résistants prisonniers ont été exécutés par l'armée allemande à l'angle de la place Bellecour. Une plaque rappelle leurs cinq noms, René Bernard, Albert Chambonnet, Francis Chirat, Gilbert Dru et Léon Pfeffer, le CHRD montre l'exécution. Chaque année, les autorités et les organisations d'anciens combattants viennent leur rendre hommage et fleurir le monument.

Art et associations

  • Ils sont absents de la rue Gasparin.

Commerces et services

  • Tous les pas de porte sont occupés par des commerces plutôt luxueux. Elle fait partie du triangle d'or du commerce lyonnais, après l'an 2000, une terrible montée des prix a commencé à chasser les commerces indépendants au profit de grands noms du luxe ou de chaînes se servant de l'adresse comme d'une enseigne publicitaire.

  • Parmi les anciens, un bar, autrefois pub 16, alors réputé pour être l'un des seuls a avoir le droit de servir de la bière toute la nuit durant, un marchand de vaisselle, un de jeux, les pipes Nicolas.

  • Seize magasins de vêtements et six de chaussures, deux de sacs, un de montres, une bijouterie, un hôtel, le Globe et Cecil qui portait déjà ce nom en 1918.

  • Une banque, un point change qui vend des monnaies de collection, cinq avocats dont l'un au nom prédestiné Légal.

  • Sept médecins, une pharmacie, un opticien, cinq sociétés et le journal paru, vendu.

Juin 2006 et février 2013

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