Rue Marius Gonin
Situation
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La rue Marius Gonin vient en prolongement de l'avenue du Doyenné, traverse la rue Bellièvre et se termine rue Ferrachat.
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Vers le nord, on voit une tour de la cathédrale, vers le sud, on butte sur un immeuble moderne avec une étrange ouverture sur des cheminées.
Architecture
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Coté est, deux maisons de quatre étages, style 19e siècle, les encadrements des commerces sont beaux surtout celui du n°1.
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Coté ouest, deux flancs de maisons aussi, la première semble bien composite, aucune fenêtre ne correspondant aux autres, la seconde est curieusement séparée en deux corps autour d'un escalier.
Dédicace
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Marius Gonin est né le 21 octobre 1873, 24 rue de Sèze à Lyon. Il est mort tout près d'ici à son domicile du 4 rue Bellièvre, le 21 août 1937. Il a été une figure du catholicisme et a fondé la chronique sociale rue Saint Exupéry, d'après la plaque, ou rue du Plat d'après les semaines sociales elles-mêmes. Ce journal et ce groupe catholique ont eu une grande influence, ayant inspiré la hiérarchie catholique jusqu'à la papauté. Les semaines sociales de France émettent toujours une lettre.
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Un Marius Gonin figure sur le monument de l'île du Souvenir.
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Auparavant, on était rue Dorée, plusieurs plaques et une galerie d'art sont restées à ce nom.
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Il ne faut pas la confondre avec le passage Gonin qui monte de la Saône au jardin des Chartreux.
Histoire
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La rue Marius Gonin existe depuis le moyen âge, au nord, elle buttait sur les remparts du cloître Saint Jean.
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la boucherie Saint Georges se trouvait dans ce quartier, les échoppes alignées le long de la rue de l'Ours dont le caniveau recueillait le sang.
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En 1379, les juifs ont été chassés de la rue Dorée.
Art et associations
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La galerie Dorée a conservé l'ancien nom de la rue.
Commerces et services
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Les carrelages du vieux Lyon et un architecte.
Juillet 2006 et mars 2013
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck