Rue d'Ypres
Situation
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La rue d'Ypres se prend sur le quai Gillet en bordure de Saône et grimpe en lacets la colline de la Croix Rousse pour ressortir entre les deux cimetières sur la rue Philippe de Lassalle.
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La circulation se fait dans les deux sens, bien qu'il n'y ait pas de place, du coup, les trottoirs sont réduits à des bordures et le piéton en est quitte pour la peur. Face à la résidence de la Belle Allemande, un chemin permet de ressortir vers le jardin d'Ypres qui remonte vers le plateau sans voir une voiture. De même, cette résidence a un accès à l'impasse d'Ypres qui fait un joli détour.
Architecture
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Le début est charmant entre une belle maison bien enduite et une tourelle pointue.
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La suite est un peu sinistre entre des garages de béton unis par une passerelle à des dos de HLM ajourés qui donnent vue sur la Saône.
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A partir du n°10, on grimpe entre deux murs d'où dépassent des arbres.
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Plus haut, un replat reçoit la résidence de la Belle Allemande, de grands immeubles récents, deux barres de cinq étages et une tour de dix étages pour ceux qu'on voit de la rue. Une autre partie de la résidence se trouve en face, on distingue une tour et des garages à travers des arbres.
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Au nord, on aperçoit la tour du mont Cindre et la boule du mont Thou, mais surtout les barres de la Duchère. Un banc permet de prendre une pause.
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Deux autres résidences modernes sont construites dans des parcs coté nord, coté sud, l'ancien mur et la forêt se prolongent jusqu'à celui plus haut du cimetière.
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Sur le plateau, la rue fait encore un angle avec deux maisons dans un beau jardin de l'AMM.
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Au n°80, de grandes maisons neuves dans des parcs, celle qu'on voit a une toiture avec de belles boiseries évoquant la maison de la rue Chardonnet.
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Une petite allée boisée avec un petit muret qui protège le piéton mène jusqu'à l'impasse du Chalet.
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La sortie se fait entre les deux murs des cimetières, en vue des camions de la caserne de pompiers qui vous y conduiront sans délai si vous vous êtes fait écraser et qui signifieront le salut si vous avez réussi à vous glisser entre les murs et les pare choc.
Dédicace
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La rue d'Ypres commémore l'épouvantable épreuve subie par les militaires et les habitants de cette petite ville de Belgique attaquée de 1914 à 1918, par les armées Allemandes avec une nouvelle arme, un gaz moutarde attaquant les bronches des combattants. Ce gaz, l'ypérite a aussi pris le nom de la ville et expliquait une partie des quintes de toux de nos grands pères.
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Ypres s'appelle Ieper et se trouve en Flandres à huit cent kilomètres au nord de Lyon, elle compte 35 000 habitants, de beaux monuments, dont une immense halle aux draps, reconstruits à l'identique après la guerre et, comme dans l'île du souvenir, des listes interminables de noms de ceux qui sont restés dans les batailles.
Histoire
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La rue d'Ypres fait suite à un chemin de la Belle Allemande remontant à l'ancien régime.
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A la limite de Lyon se trouvait une immense propriété dite de la belle Allemande. La légende veut que le propriétaire soit allé chercher femme et fortune en Allemagne. L'Allemande était trop belle et avait un prétendant que le propriétaire fit enfermer au château de Pierre Scize. Le jeune aurait réussi à plonger dans la Saône mais pas à échapper aux fusils des gardes du château. A peine moins légendaire, le propriétaire serait un commerçant Allemand, Jean Kleberger dit le bon Allemand et marié avec une Lyonnaise, la belle Allemande.
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La tour existait encore en 1812, propriété de M Vouty. Dominique Vouty, possédait le domaine de 180 bicherées qui a été le siège de batailles pour la prise de Lyon en 1793. Dominique Vouty a été condamné comme contre-révolutionnaire alors qu'à 68 ans il ne quittait plus son domaine. Le livre de Annie Charvier la montre en photo et indique qu'elle a été démolie en 1973.
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Son fils, Claude Antoine Vouty de la Tour a été président du conseil général de 1800 à 1805.
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Le plateau a été occupé par les cimetières au milieu du 19e siècle.
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L'urbanisation s'est renforcée au début du 21e siècle.
Art et associations
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Au 18, l'AMM est une association qui fait de la formation aux maladies tropicales en vue d'envoyer des intervenants dans les pays en développement, elle a été fondée en 1930 par Monseigneur Lavarenne pour soigner les missionnaires malades de la lèpre.
Commerces et services
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Le grand ermitage de la Croix Rousse est une maison médicalisée.
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Dans une épingle, on a installé un court de tennis en béton.
Août 2006 et mai 2013
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck