Rue du Plat
Situation
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La rue du Plat part de la rue Colonel Chambonnet, face à la place Gorjus, près du pont Bonaparte, en direction du sud, jusqu'à la place Vollon au-delà de laquelle elle est prolongée par la rue Vaubecour.
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Elle est très légèrement tortueuse et circule vers le nord.
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Les premières allées traboulent vers la place Bellecour.
Architecture
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Elle est séparée en deux parties assez distinctes par la rue Saint Exupéry.
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La première partie n'est pas large, entre deux alignements très longs, surtout coté ouest où il est ininterrompu. Ce sont des façades anciennes, très sobres, trois à cinq étages, certains avec entresols, seuls quelques balcons en pierre et fer forgé rompent l'austère alignement des fenêtres.
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En revanche, les portes à deux battants sont assez belles, surtout celle du n°2 en bois sombre et celle du n°6 d'amples proportions. Le n°8 se distingue par sa série d'arches et ses proportions plus importantes, la cour est belle aussi avec une seconde entrée importante au fond. Le portail du n°16 est original, sans étages, il laisse voir une sorte de cour autour de laquelle s'articule l'immeuble.
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Après la rue Saint Exupéry, l'alignement continue coté ouest, les décorations sont plus nombreuses et lourdes, dans le style du 19e siècle, il faut remarquer les portraits sculptés au-dessus de la porte du n°32, surtout les deux moustachus en bas relief.
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Coté est, les bâtiments viennent sur différents plans. Les n°19 et n°21, plus anciens laissent un espace plus réduit, il est ouvert par une série d'arches.
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Au contraire, le grand bâtiment de l'université catholique au n°25 est en retrait entre deux ailes, il date de 1946. Tout l'îlot, qui donne aussi place Bellecour et rue Tony Tollet a été rénové pour transformer l'université en logements achevés en 2019. La façade principale est en béton, ouverte par une grande porte à quatre colonnes et motifs religieux. Le n°29 a une immense entrée à vitraux rouges.
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Après la rue Sala, le dernier pâté de maison est un peu différent, des immeubles à grands encadrements de pierre et chapiteaux coté ouest. En face, c'est un immeuble semblable, puis un dernier discordant, le plus récent de la rue, avec une façade en avancée, soutenue par des colonnes, couverte de fer et de vitres d'une couleur verte peu avenante.
Dédicace
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Le terrain sur lequel la rue a été tracée s'appelait le Plat d'Ainay et Villeneuve le Plat.
- La partie entre la place Vollon et la rue Saint Exupéry s'est aussi appelée rue de l'Arsenal.
Histoire
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La rue du Plat fait suite à un chemin qui menait à l'abbaye d'Ainay.
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En 1540, Jean du Peyrat, déjà propriétaire des terrains au nord a acquit la partie sud de l'abbaye dans l'espoir d'y implanter un grand lotissement.
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Le nord a commencé à être urbanisé au 17e siècle.
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La ville a acheté le terrain de Villeneuve le Plat en 1732 pour l'ouvrir aux constructions de logements.
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A l'époque de la révolution, la poste était dans le palais royal, rue du Plat au débouché du pont Bonaparte, vers la place Gourju. Le directeur Mottard avait échappé à la guillotine d'abord en sortant de l'Hôtel Dieu dans une huche à pain puis en se glissant dans une malle poste pour gagner Avignon.
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L'université catholique de Lyon a été fondée dans le quartier en 1875. Cette université composée de cinq facultés et plusieurs écoles supérieures enseigne la plupart des disciplines plus la théologie et les études religieuses. Des unités d'enseignement s'adressent également au public adulte.
- Antoine Poidebard est né au 7 en 1878, il est mort à Beyrouth en 1955. Jésuite au Liban, il a été un pionnier de l'archéologie et de la photographie aérienne, cartographiant les vestiges romains dans le désert de Syrie.
- Maurice Colliex est né au 16 rue du Plat en 1880. Il a été parmi les pionniers de l'aviation, expérimentant avec les frères Voisin avant de devenir leur pilote d'essai, auteur de plusieurs premières. Il est mort à Paris en 1954.
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En 1884 au n°13 on trouvait la librairie A Steyer qui a édité la relation de l'entrée de Charles IX dans Lyon en 1564. Cet éditeur était successeur de la librairie ancienne Auguste Brun.
- Edmond ou Ennemond Trillat est né au 2 en 1890, il est mort à Francheville en 1980. Pianiste et organiste au sein du trio Trillat, il est devenu directeur du conservatoire et a été honoré par l'exposition de la bibliothèque, ils ont fait la musique à Lyon.
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Les semaines sociales de France, journal catholique et lieu de conférences fondé par Marius Gonin a oeuvré ici de 1907 à 1973, la chronique sociale conserve toujours une librairie.
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L'abbé Paul Couturier, figure de l'oecuménisme a vécu au n°5 jusqu'à sa mort en 1935.
- Une plaque fixée au 19 vers 2019 indique le domicile de Gustave André, figure de la résistance, inspecteur national de la zone sud, bureau central du renseignement action, mort tué par la Gestapo le 29 août 1944.
- Simone Escoffier est née à Saint Etienne, elle est venue à Lyon enseigner à la faculté catholique et publier dialectologie Lyonnaise sur la langue franco provençale. Elle est morte en 1990.
Art et associations
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La bibliothèque de l'université catholique se trouve au n°25, elle est ouverte au public, il y a aussi une bibliothèque pour tous.
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On peut acheter des livres dans deux librairies et des tableaux à la galerie Thierry Roche.
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Les sportifs ont une salle.
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Au n°20, une association perpétue l'oeuvre du poète Julien Teppe qui a fait ses études à Lyon dans les années 1920. Cet écrivain a écrit sur la douleur, dans la revue doloriste et dans son manuel du désespoir en 1959.
- Au 23 Ned photographe a monté un groupe Lyon sorties photo, on peut voir leurs images à l'hôtel dieu en 2023.
Commerces et services
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Le plus important est l'université catholique, une autre école enseigne le tourisme et une troisième la coiffure.
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La Thaïlande a son consulat au n°40.
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Certains commerces sont réputés dans toute la ville pour la bonne bouche, le traiteur Chorliet avec ses saucissons pistachés et le chocolat Richart dont la vitrine peut s'enorgueillir de refléter la cathédrale et la basilique. On se régale aussi dans un restaurant, trois bars, un marchand de thé, une alimentation et deux boulangeries.
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Il y a des vendeurs de vaisselle, de montres, quatre de bijoux, de jeux en bois, de décoration, de logements, de tissus, deux ateliers de couture.
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Dix magasins de vêtements, un de chaussures, un de perruques, trois coiffeurs, trois instituts esthétiques, un astrologue.
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Six médecins, un laboratoire, une pharmacie, un kiné.
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La MSA et une société.
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Une station vélo V.
- Nicolas Fafiotte est monté en célébrité pour avoir fait les robes des candidates miss France 2021 après avoir habillé Iris Mittenaere gagnante de miss Univers.
Janvier 2007 et octobre 2013
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck