Rue Paul Bert
Situation
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La rue Paul Bert traverse tout le troisième arrondissement d'ouest en est, de la place Gabriel Péri à la place des Maisons Neuves à Villeurbanne en jonction avec l'avenue Félix Faure et la rue du Dauphiné.
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Au bout de la rue, place des Maisons Neuves, une vieille plaque indique qu'on est sur la départementale 9 à 4k9 de la limite du département, à 10k2 de Meyzieux et 2k7 de la place du Pont, ce qui mesure la longueur de la rue. La route menait jusqu'à Crémieu. Sa longueur et les différents quartiers qu'elle traverse en font un petit voyage à elle seule. Si le trajet vous a mis en jambes, la ville de Villeurbanne y a placé un plan répertoriant les itinéraires piétons les plus intéressants de cette commune.
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La circulation se fait vers l'est de la place du Pont à la rue Philip, cette partie est constamment encombrée, vers l'ouest de la place des Maisons Neuves à la rue Flandin, à deux sens entre les deux avec jusqu'à quatre voies.
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Le 42 traboule avec la rue de Créqui et la rue Edison.
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L’impasse Paul Bert se trouve sur le coté nord au 271b, un peu après la rue Turbil. C’est un passage privé qui va jusqu’à la rue Charial entre des immeubles, en 2024, il est fermé par un portail et laisse voir l'église du Sacré Coeur.
Architecture
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La première partie est assez étroite entre deux alignements de façades anciennes, quatre ou cinq étages, simples avec quelques balcons qui dépassent et quelques maisons à deux étages. Le 20 fait l'angle avec le 1 rue Bonnefoi, peut être une piste pour l'avis ci dessous.
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Le double alignement s'élargit puis reprend après le croisement de la rue Villeroy et de l'avenue de Saxe. On peut remarquer les ferronneries des fenêtres du n°34 et une porte presque entièrement vitrée avec un petit motif de bougeoir métallique avant la rue Edison.
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La rue fait un coude après l'élargissement de la place Voltaire. Cette première partie est pittoresque, très animée par les commerces, avec une grande homogénéité de bâtiments.
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Après la rue Duguesclin, la rue est plus large, les immeubles anciens sont moins nombreux, remplacés par de nouvelles constructions, comme en témoigne le gros chantier à l'angle sud est de cette rue.
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Un nouvel élargissement se fait après la rue André Philip avec le square Sainte Marie Perrin au nord et un immense immeuble de bureau de verre à structure extérieure de béton au 84. Au croisement de la rue du Lac, trois dalles de béton verticales séparent deux espaces de verre et de fer sur quatre étages abritant les ateliers de la Rize. Après la rue Garibaldi, on longe un grand bâtiment futuriste des années 1970, vitré à nombreux volumes, c'est le siège du grand Lyon, il est suivi par un autre groupe de la même époque, moins haut, mais avec un grand porche ouvrant sur la Part Dieu. Coté sud, c'est d'abord quelques petits immeubles anciens, puis un autre alignement semblable des années 1970 avec un double porche en face du premier.
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Après le boulevard Vivier Merle, on passe entre deux grands immeubles de bureaux du début du 21e siècle, l'un arrondi au sud, l'autre anguleux au nord, puis sous le long pont du chemin de fer. Sur celui du groupe Mornay, la porte métallique ouvre sur un immense hall sur lequel on voit une étonnante charpente métallique.
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La traversée de la rue de la Villette et la fourche avec l'avenue Lacassagne forme une large place avec au nord des immeubles neufs avec deux tours intérieures et au sud un chantier.
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La rue redevient étroite après la rue Flandin. Au carrefour, la maison à toit d'ardoise est joliment adossée sur les façades suivantes. On passe entre des maisons alignées, la plupart anciennes et simples, certaines sans étages et des immeubles jusqu'à cinq étages, quelques immeubles modernes sont intercalés, mais ils respectent les volumes. Au 215, la société d'escrime a son fronton orné d'une énorme face d'homme.
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Quelques maisons, ateliers et usines sont construits sur un second plan, ou en travers. Au 242, une horizontale de trois étages de balcons ouvre sur une résidence dans un jardin.
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L'angle de la rue Baraban se fait entre deux maisons anciennes avec une statue de vierge de l'immaculée conception au nord, des arches et une belle porte à imposte au 248. En 2024 on voyait une nouvelle vierge dans la maison rénovée, l'ancienne madone dite de la Charade a été mise dans la chapelle Sainte Anne de l'église du Sacré Coeur.
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Après la rue Turbil, qui montre des pans coupés, et le 269, saillant sur l'alignement, les immeubles modernes sont majoritaires, montant jusqu'à huit étages, le renouvellement se poursuit avec des créations de résidences profitant de la profondeur des lots.
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Au 324, on peut entendre un des rares heurtoirs encore en activité.
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Après la rue de l'Espérance, le coté nord est un long alignement d'une douzaine de petites maisons simples à deux étages jusqu'à la place des Maisons Neuves.
Dédicace
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Paul Bert est né le 19 octobre 1833 à Auxerre, il est mort le 11 novembre 1887 à Hanoi. On peut le voir en statue sur le pont de sa ville natale.
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Il est surtout connu pour sa carrière politique qui l'a conduit jusqu'à devenir ministre des cultes anticlérical puis à un poste au Tonkin. Il était ministre de l’instruction publique, instigateur de l'enseignement public obligatoire. Il est intervenu dans la création des universités lyonnaises.
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Paul Bert était aussi un scientifique, physiologiste, étudiant les effets de la pression atmosphérique, il a laissé son nom à un effet subi par les plongeurs sous-marins.
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Plus local, Denis Bert est maître fromager aux Halles.
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Le 3 février 1977 Yves Bert, 6 ans a disparu en sortant de l'école Mazenod, en 2022, le Progrès lui consacre un article.
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Dans les années 1970 et 1980, Alain Bert a publié plusieurs disques dans lesquels il parle de Lyon.
Histoire
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De très longue date il y a eu un chemin qui menait à Villeurbanne, seule la partie proche de la place du Pont faisait un embryon de rue.
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Cette grande rue, appelée rue de Chartres et chemin du Sacré Cœur a été transformée en rue entre 1826 et 1840.
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Le 20 décembre 1901, l'express de Genève qui arrivait de Perrache a coupé en deux le tramway de la rue Paul Bert.
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Rochet et Schneider ont été parmi les pionniers de l'automobile, leurs usines étaient au 202.
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Eugène Chaboud est né au 56 en 1907, il est devenu conducteur automobile, vainqueur des 24 heures du Mans.
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Au n°319, Pauline Gualla a vécu de voyance et de guérisons miraculeuses de 1902 au 24 décembre 1941. Contre la surdité, le remède exigeait du caractère, puisqu’il s’agissait de sacrifier un baquet de vin afin de s’en faire un bain de pieds.
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Le 23 novembre 2010, le médecin Guy Perrot a été retrouvé mort, ligoté dans son cabinet du 84.
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En 2020, Benoit Bruel de Deliss Pizza au 79 a battu un record mondial en faisant entrer 254 fromages différents dans sa pizza.
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En 2023 on a retiré le stationnement de la place Peri à l'avenue de Saxe, c'est un lieu de rassemblement durant le ramadan avec des commerces de fruits et légumes et poulets.
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En 2024, le nord est de la rue Vendôme est en construction, plusieurs autres immeubles sont récents aussi dont le 272 et le jardin Bertille au 299 de 2016.
Art et associations
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Au 263, la maison de quartier accueille diverses associations et services municipaux. En 2024, le Polygone est une maison de l'enfance au 274.
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La société d'escrime de Lyon dispose d'une salle. Elle est arrivée en 1984, mais c'est la plus ancienne salle d'armes de France car elle a été fondée en 1853. La salle porte le nom de gymnase Patrick Lamy, né à Marseille en 1945, il était devenu président du patronage laïque Villette Paul Bert, il est mort le 24 décembre 2008 à Lyon 8.
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Une association s'occupe des veuves civiles, une autre des malades et handicapés, le secours catholique des pauvres, en 2024, Lahso a un centre d'hébergement au 259.
Commerces et services
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Quatre zones sont bien différenciées, la première de commerçants surtout à destination des Maghrébins, la seconde, de bureaux et administrations, la troisième de petits commerces et la dernière de logements.
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On y trouve :
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Quinze restaurants, dix sept snacks, treize bars.
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Six alimentations, cinq boulangeries, trois pâtisseries, deux charcuteries et sept boucheries.
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Les ateliers de la Rize sont un cabinet d'architecte ayant signé quelques importantes réalisations à Lyon.
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Cinq bazars, deux magasins de meubles, un de tissus, sept de téléphones, trois de décoration, deux d'électroménager, trois ateliers de couture, un antiquaire, sept artisans, trois fleuristes, trois papeteries, quatre agences immobilières.
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Seize magasins de vêtements dont plusieurs spécialisés dans les robes de mariées, un de chaussures, cinq pressings.
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Dix coiffeurs, dont Gérard et Sébastien Allary meilleurs ouvriers de France au 243, quatre instituts de beauté, sept bijouteries.
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Un vendeur de vélos, trois stations vélo V, trois garages autos et six loueurs de voitures au 203.
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Deux banques, quatre assurances, deux marchands de journaux, dix avocats au 90.
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Huit médecins, un vétérinaire, cinq pharmacies, trois professions médicales et la clinique de Vialar.
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Trois librairies et disquaires pour musulmans.
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Une agence de voyages, deux locations vidéo, deux magasins d'informatique.
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La CAF, une entrée du Grand Lyon, un service de la petite enfance.
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Trois écoles, Paul Bert, Emile Cohl qui enseigne le dessin et une de professions médicales.
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Quinze sociétés, plus deux immeubles de bureaux au 86 et au 90 avec une quinzaine d'autres.
Janvier 2007, septembre 2013 et août 2024
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck