Rue d'Arménie

Rue d'Arménie

Situation

  • La rue d'Arménie va de la rue Vendôme, tout près du cours Gambetta, à la rue Garibaldi.

  • La circulation se fait des extrémités vers le croisement avec la rue Villeroy. Un passage piéton sous la rue Garibaldi permet de continuer vers la rue du Pensionnat qui la prolonge.

Architecture

  • C'est une rue presque entièrement bordée d'immeubles de la seconde moitié du 20e siècle, séparés par des parkings. Ils sont rectangulaires, sans unité, de nombreuses fenêtres sont complétées par des balcons.

  • Font exception, la curieuse maison du n°1 adossée à un atelier qui part en travers. La belle maison du 261, rue de Créqui choque par son orientation différente qui trahit probablement une existence antérieure à la rue.

  • Dans la cour du n°4, on peut remarquer la forme arrondie des immeubles construits pour former la place Basch.

  • La jonction en oblique avec la rue Villeroy laisse un triangle végétal, le square Pelloux.

  • Le dernier pâté de maison est différent, on longe le flanc de l'église arménienne Saint Jacques avec ses deux clochers octogonaux et son revêtement de pierres refait en 1997, elle est adossée à deux locaux arméniens de trois étages et à l'espace de la station service ouverte sur la rue Garibaldi.

  • Coté nord, c'est un groupe d'immeubles dont trois sur rue, ils sont aussi séparés par des parkings, ils avancent par des colonnes en encorbellement et datent de 1934. On peut trabouler vers le 287, rue Philip.

Dédicace

  • L'Arménie est un pays de 30 000 km² et trois millions d'habitants, dans le Caucase, 3500 km à l'est de Lyon.

  • Si l'Arménie a sa rue à Lyon, c'est que de nombreux Arméniens ont été chassés de leur pays au début du 20e siècle et que ceux qui sont arrivés à Lyon ont choisi cette rue pour lieu de rassemblement.

  • Chose rare à Lyon, hormis pour les ponts, une plaque indique la date de l'inauguration de la rue par le maire Francisque Collomb le 8 octobre 1977 trois ans après son attribution par le maire précédent Louis Pradel.

  • Le 24 avril 2006, les Arméniens de Lyon ont dû apprécier de nouveau la ville, ce jour là, après de nombreuses récriminations de la part de riverains et d'une conseillère municipale, après des manifestations de la part de Turcs et des dégradations, un grand mémorial au génocide arménien était inauguré place Antonin Poncet devant une assistance nombreuse. Depuis, une cérémonie y est organisée chaque 24 avril. La même année, le Lyon olympique échecs s'est jumelé avec celui de Erevan.

  • Elle était d'abord partie de la rue du Pensionnat.

Histoire

  • La rue aurait été ouverte en 1884 mais tout ou presque a été reconstruit depuis 1934.

Art et associations

  • L'église Saint Jacques de rite arménien s'est installée ici depuis 1963. Elle est le point de rencontre des 75 000 Arméniens de Rhône Alpes dont elle est l'évêché et des 25 000 de Lyon. L'école Markarian Papazian et l'espace Garbis Manoukian lui sont voisines.

  • L'association unicité gère le service civil volontaire.

  • Keep Smiling est une association de musique techno, il sort une pulsation sonore sourde rapide et régulière de leur local.

Commerces et services

  • Ce n'est pas une rue commerçante, la station service et le magasin de meubles sont à l'angle de la rue Garibaldi, les autres sont un électricien, quatre professions médicales, trois assureurs et une société.

Février 2007 et novembre 2013

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La rue d'Arménie va de la rue Vendôme, tout près du cours Gambetta, à la rue Garibaldi.

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