Rue Adélaïde Perrin
Situation
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La rue Adélaïde Perrin part de la rue Jarente, traverse la rue des Remparts d'Ainay et se termine rue Bourgelat sur la façade de l'institut Saint Vincent de Paul.
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Elle est pavée, la circulation se fait vers la rue Jarente.
Architecture
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Coté ouest, c'est le chevet de Saint Martin, protégé derrière un petit muret, magnifique ensemble roman aux lignes compliquées et à la belle pierre fraîchement brossée.
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Le premier bloc est le flanc du centre Adélaïde Perrin qui commence par un alignement de fenêtres arquées, puis d'autres plus hautes avec des vitraux qui trahissent la chapelle.
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Coté est, deux alignements de façades anciennes finement décorées avec un christ au n°3 et une vierge à l'enfant au n°5, un bel encadrement de porte au n°9 et de belles ouvertures rondes au n°13.
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Le dernier flanc est différent, il ouvre sur la rue Bourgelat, c'est le plus jeune, 1911, l'angle est arrondi et surplombant, couronné d'une rotonde d'ardoise. On y a fixé une ancienne plaque à fossiles commémorant la création du manège et le rétablissement de l'académie équestre en 1717.
Dédicace
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Adélaïde Perrin est née à Lyon le 11 avril 1789, elle y est morte le 15 mars 1838, elle vivait alors 1 rue de l'abbaye d'Ainay. En 1819, elle a fondé un hospice pour jeunes filles incurables rue Saint Georges avant de pouvoir construire un établissement en 1852. Le centre portant son nom est toujours actif.
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Son frère, Louis Perrin était imprimeur, 6 rue d'Amboise, en 1873, il a publié Célébrités lyonnaises d'où viennent certaines informations de ce site. En 1846, il a été créateur d'un nouveau jeu de caractères, les capitales augustales, au style antique. Dans à rebours de Huysmans, le héros a recours à Perrin pour ses sveltes et purs caractères. Ses funérailles ont eu lieu ici, dans l'église d'Ainay.
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Son neveu Sainte Marie Perrin a achevé la construction de la basilique de Fourvière. C'est lui qui a construit le centre Adelaïde Perrin de 1853 à 1894 sur les lieux de la maison Capelin où elle accueillait les malades.
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Auparavant, on était rue du Puits d'Ainay.
Histoire
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La rue a été ouverte en 1793 sur le cimetière de l'abbaye d'Ainay.
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L'hospice de Adélaïde Perrin fondé à Saint Georges a ensuite été installé ici en 1852.
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Paul Duvivier y est né.
Art et associations
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Le centre Adélaïde Perrin borde la rue mais ouvre sur la rue Jarente.
Commerces et services
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Y sont, un restaurant, fleur de sel, un avocat et deux sociétés.
Avril 2007 mars 2014
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck