Rue du Clos Suiphon
Situation
- La rue Clos Suiphon débute rue Mazenod, en prolongement de la rue François Garcin, elle se termine sur un lot en construction de la rue Paul Bert.
Architecture
- L'entrée se fait sous une passerelle en béton entre un gros immeuble d'habitations de onze étages construit autour d'un jardin et un immeuble de bureaux de un étage.
- Après la rue Chaponnay, les constructions sont plus basses, c'est un double alignement de toutes hauteurs entre deux étages pour les plus anciennes et six pour les plus récentes. Les maisons anciennes sont simples, elles ont de hautes fenêtres et on peut y voir pendre de nombreuses jalousies. Sur les nouveaux, on peut voir des plantes dépasser des quelques toits terrasses.
- Au 35, une section libre ouvre sur deux cours, une barre de béton relie les deux immeubles avec un bac à plantes aménagé dessus.
Dédicace
- C'est la propriété de Suiphon, son clos qui est honoré ici par le fait qu'il l'a vendu en 1842 pour être loti et urbanisé.
- Une famille Suiphon a sa tombe à l'ancien cimetière de la Guillotière. Merci à l'avis de Edith Suiphon, c'est bien la même famille. Pour la différence de versions, la pratique de l'époque était de vendre les terrains à construire et donner ceux de la rue à la ville et malheureusement j'ai oublié d'où vient l'information, peut être les délibérations du conseil municipal.
- La revue rive gauche 19 cite François Suiphon, né en 1753, mort le 10 décembre 1841, conseiller municipal à la Guillotière en 1800, donateur du clocher de Saint Louis.
- Un Suiphon était le pêcheur en titre de la lone de la Tête d'Or.
Histoire
- On peut voir le développement de la rive gauche dans une plainte que déposa Suiphon auprès des hospices civils de Lyon, propriétaire de la plus grande partie de la rive gauche. En 1818, il fait remarquer qu'il ne peut plus pêcher pour la première année à cause des bateaux et des baigneurs qui viennent envahir sa lone.
- En 1843, les propriétaires du clos étaient encore en procès contre la ville afin de déterminer la largeur de la rue de Créqui, les propriétaires voulaient la limiter à 10 mètres alors que la municipalité réclamait 13m33.
Art et associations
- Une association se consacre aux malades handicapés.
Commerces et services
- Trois bars font également de la restauration, deux ont de petites terrasses, il y a aussi un snack et trois entreprises.
Juin 2007 et avril 2014
Dernière mise à jour :
Auteur : Franck