Rue Artaud

Rue Artaud

Situation

  • La rue Artaud débute à la limite de Lyon, place Joannès Ambre, au croisement de la rue de Belfort, face à l'entrée de l'hôpital et à la Croix Rousse. Elle se termine face à une maison de la rue Saint Dié. Le bus 61 y circule.

Architecture

  • C'est une rue assez courte, en cours de transformation, avec la construction de plusieurs immeubles dont le 15 en voie d'achèvement.

  • Coté pair, l'angle aigu avec la rue de Belfort laisse de la place à un petit triangle libre et à une façade étroite d'un immeuble du début du 21e siècle avec des éléments métalliques.

  • En face, deux maisons individuelles sont entourées par des jardins dont on voit dépasser des pommes, puis viennent deux immeubles récents, le second avec deux corps de bâtiments réunis par des galeries n'est pas encore terminé.

  • Le coté nord est ensuite bordé de petites maisons, celle du 19 a une jolie vierge à l'angle de la rue Pons.

  • Au sud, du 24 au 28, c'est un long immeuble du tournant du 21e siècle avec des vitres miroir au rez de chaussée.

  • La rue change après le croisement de la rue Jullien qui ménage une place, elle commence à descendre avec la colline coté impair.

  • Après la maison d'angle, datée 1904, ce sont des immeubles en alignement aléatoire, après le 36, en béton, daté de 1956, les autres sont plus anciens.

  • Coté impair, il y a un atelier en béton, puis une belle maison de deux étages à la peinture jaune. Après le terrain de sport qui laisse voir le dos d'un immeuble de la rue Ruplinger, une dernière petite maison termine la rue Artaud.

Dédicace

  • Antoine Marie Joseph François Artaud est né à Avignon en 1767, il a vécu à Lyon puis est retourné mourir à Orange en 1838. Il a été le fondateur du musée des beaux-arts de Lyon, le plus important archéologue de son époque pour Lyon et directeur de l’école des beaux-arts. Il a été membre de l’Académie de Lyon de 1810 à sa mort en 1838.

  • Joseph François Artaud a écrit le livre Lyon Souterrain. C’est lui qui a le premier expliqué que le caveau de Saint Pothin n’avait jamais servi de cachot au saint.

  • François Artaud a mené les fouilles de l’amphithéâtre des Trois Gaules en 1818.

  • Une famille noble de Lyon a porté ce nom à la fin du moyen âge.

  • Son homophone Joseph Arthaud, né en 1813, mort à Lyon en 1883 a été le premier professeur de santé mentale à l'Antiquaille et a créé le Vinatier en 1876.

Histoire

  • La partie entre la rue Jullien et la rue Saint Dié remonte au 19e siècle, jusqu'en 1863 elle honorait Octavio Mey.

  • La partie ouest a été tracée au début du 20e siècle.

  • Au début du 21e les maisons individuelles laissent place progressivement aux immeubles.

Art et associations

  • Le centre social la bonne humeur possède un terrain de sport avec des panneaux de basket.

Commerces et services

  • On y trouve une carrosserie, une serrurerie et une alimentation.

  • On peut s'y asseoir sur des bancs judicieusement placés, un à chaque extrémité, un face à la place formée par la jonction des rues Jullien et de la Tour du Pin.

Septembre 2007 et octobre 2014

Publié le
Dernière mise à jour :
Auteur :
Publié par : ruesdelyon.nethttp://www.ruesdelyon.net/img/rue-de-lyon-logo-1476775263.jpg

Avis

Donnez votre avis

Rue Artaud

Rue Artaud

La rue Artaud débute à la limite de Lyon, place Joannès Ambre, au croisement de la rue de Belfort, face à l'entrée de l'hôpital et à la Croix Rousse. Elle se termine face à une maison de la rue Saint Dié.

30 autres entrées dans la même catégorie :